Europe : l'épidémie de coronavirus aura quand même eu un effet positif. Devant l'ampleur de la crise économique qui frappe l'Europe de nombreux migrants Algériens et Marocains reviennent clandestinement dans leur pays d'origine en traversant la Méditerranée dans l'autre sens. Ces immigrés d'un nouveau genre proviennent d'Espagne, d'Italie, de France ou d'Allemagne où ils exercent des activités journalières au noir. Curieusement, on remarque que dans ce sens de la traversée les ONG financées par Georges Soros ne se portent pas au secours des clandestins. Etonnant non ?
Hongrie : la Commission européenne a du reconnaître que les mesures d'urgence de la Hongrie étaient légales. Pourtant lorsque la Hongrie avait annoncé en mars qu'elle introduisait une législation d'urgence pour lutter contre l'épidémie de coronavirus (COVID-19), les libéraux avaient afirmé que le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, tentait de se donner illégalement des pouvoirs dictatoriaux. Après avoir examiné la loi, la vice-présidente de la Commission européenne chargée des valeurs et de la transparence, Věra Jourová, a officiellement reconnu que la Commission européenne avait reconnu que la mesure prise par le gouvernement hongrois était entièrement légale et conforme aux normes de l'Union européenne, comme le rapporte le journal allemand Die Welt. En France, Le Monde qui se fait un devoir de systématiquement critiquer Viktor Orban, l'information ne semble pas être parvenue aux oreilles des journalistes du quotidien de référence de la presse française. Etonnant non ?
Russie (1) : premier exportateur mondial de blé, la Russie a décidé de suspendre les exportations de plusieurs variétés de céréales (blé, seigle, orge et maïs) jusqu’au 1er juillet, a annoncé la semaine dernière le ministère russe de l’Agriculture. Alors qu'au même moment la France brade à prix cassé son blé vers la Chine, le Maroc et l'Afrique alors que les stocks sont bas, il est heureux pour le peuple russe que son gouvernement anticipe des difficultés d'approvisionnement.
Russie (2) : trois Syriens ont tenté de devenir les premiers migrants en bateau à traverser la mer glaciale de Barents, du nord de la Russie au nord de la Norvège. Cependant, la police secrète russe a ouvert le feu (coups de semonce), a abordé leur bateau et leur a donné un traitement qu'ils n'auraient pas reçu dans l'UE.
Espagne (1) : le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a annoncé lundi 27 avril lors d’une conférence de presse que son gouvernement allait renvoyer « dans les meilleurs délais » un peu plus de 600 migrants tunisiens accueillis dans le centre de séjour temporaire pour immigrants (CETI) de Melilla, l’enclave espagnole dans le nord du Maroc.
Espagne (2) : la Garde civile espagnole a arrêté jeudi dernier un partisan ouest-africain de l'Etat islamique qui avait menacé divers responsables de l'État, dont le roi Felipe VI, sur les réseaux sociaux. Le citoyen guinéen de 48 ans, qui a sa résidence légale en Espagne, avait déjà passé du temps en prison pour avoir commis des crimes violents comme des vols avec intimidation et blessures, rapporte le journal espagnol El Mundo. En dépit de cela il n'avait pas été expulsé du pays....
Belgique : la police belge a arrêté un migrant afghan et résident du centre d’asile de Houthalen Helchteren pour avoir menacé de tuer des membres du personnel et de faire exploser des chrétiens. Le ressortissant afghan, qui a causé à plusieurs reprises des problèmes au centre d'asile de Flandre, est également soupçonné d'avoir commis des délits sexuels, rapporte le journal régional de langue néerlandaise Het Belang van Limburg .
Allemagne (1) : le pays interdit désormais sur son sol toutes les activités du Hezbollah libanais, considéré comme une organisation terroriste par les pays européens. Des perquisitions ont eu lieu la semaine dernière dans 3 mosquées à Berlin, une à Brême, une à Münster et dans un centre pour émigrés libanais à Dortmund.
Allemagne (2) : le think tank allemand Bertelsmann Stiftung a classé la Turquie comme un pays autoritaire dans son dernier rapport . Le groupe de réflexion basé à Gütersloh note que la politique intérieure de la Turquie a été façonnée par des «forces nationalistes, islamistes et autoritaires». Tout au long du rapport, Bertelsmann Stiftung utilise à plusieurs reprises des mots comme «dictature», «autoritaire» et «régime» pour décrire le caractère du gouvernement turc sous le règne du président Recep Tayyip Erdoğan. Le rapport souligne également la volonté accrue de la Turquie de s'engager dans un conflit militaire avec la Grèce si elle étend ses frontières maritimes à 12 miles dans la mer Égée. La fondation mentionne également le conflit gréco-turc sur Chypre.
Danemark : la police danoise a annoncé jeudi dernier l’arrestation à Copenhague d’un homme soupçonné de préparer un attentat islamiste. « Il est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir des armes à feu et des munitions pour mener une opération terroriste », a déclaré à la presse Jørgen Bergen Skov, de la police de Copenhague, refusant de donner des précisions sur l’éventuelle cible du suspect.
Malte : des migrants secourus en mer par un bateau de pêche commandé par le gouvernement maltais seront transférés sur un navire Captain Morgan, l’Europa II, juste à l’extérieur des eaux territoriales, a appris MaltaToday. Les 57 migrants, tous des hommes et en bonne santé, ont été sauvés d’un canot à l’intérieur de la zone de recherche et de sauvetage de Malte par le bateau de pêche privé, Dar El Salaam 1, affrété par le gouvernement maltais. Un haut fonctionnaire du gouvernement a simplement déclaré que la position de Malte était claire et que ses ports restaient fermés.
Le général De Gaulle aimait à dire « les États n’ont pas d’amis ; ils n’ont que des intérêts ». Cette formule vaut également pour la nation européenne. L'offensive lancée l'année dernière par le président turc Recep Tayyip Erdogan contre les positions kurdes dans le nord de la Syrie a donné lieu en Europe à des prises de position tranchées de la part de nombreux intellectuels, politiques et experts. Deux sentiments dominaient. La condamnation de la Turquie et la dénonciation de l'attitude de Donald Trump. Pourtant, c'est un autre ressenti qui aurait dû inquiéter les Européens. Plutôt que de passer leur temps à critiquer le locataire de la Maison Blanche qui, rappelons-le, a été élu sur un programme isolationniste en politique étrangère et avec la promesse de retirer les GI's des différents conflits dans lesquels ils étaient engagés, nos pétitionnaires enflammés auraient mieux fait de se demander pourquoi les Européens assistaient en spectateurs au massacre des Kurdes. Pourquoi une telle impuissance ? Pourquoi une telle lâcheté ? Car l'abandon des Kurdes de Syrie par l'Europe s'apparente à une forfaiture non pas tant sur un plan moral que sur le terrain de la défense de ses intérêts stratégiques.
Les deux Europe, de l’Est et de l’Ouest, sont-elles condamnées à se méconnaître et à s’exclure ? Pourquoi Bruxelles s’oppose-t-elle à Budapest, Varsovie ? Comment Viktor Orbán peut-il être si populaire dans son pays et autant combattu par l’Union européenne ? Pour quelles raisons le régime politique « illibéral », qui est jugé ici comme un danger pour la démocratie, est-il considéré là-bas comme une condition de la liberté ?
Si il était besoin de démontrer l’impérative nécessité de construire un Etat européen fédéral capable d’assumer sa défense et de préserver ses intérêts stratégiques, l’exemple groenlandais en est sans aucun doute la parfaite illustration. Le Groenland est une province autonome du Danemark située dans l’Arctique et un territoire d’outre-mer associé à l’Union européenne. Sa diplomatie et sa défense sont de la compétence exclusive de Copenhague. Depuis quelques années, la Chine a lancé une véritable offensive économique. Les investissements chinois visent essentiellement les infrastructures aéroportuaires et les ressources minières telles que les terres rares, le zinc, le fer ou encore l’uranium. Dans l’esprit des dirigeants communistes le Groenland doit servir de tête de pont pour développer leur projet de nouvelle route maritime polaire qui s’inscrit dans la nouvelle perspective stratégique qu’offrirait le réchauffement climatique. Cela va sans dire que Copenhague n'a pas vu cette offensive d’un très bon oeil. Le gouvernement a décidé de réagir en lançant à son tour des investissements dans le domaine aéroportuaire dans le but de supplanter Pékin dans un domaine qu’il considère comme relevant de sa sécurité militaire. Je ne peux qu’approuver cette initiative. Le Groenland est un territoire stratégique important pour les Européens. Malheureusement, cette réaction danoise n’est pas uniquement motivée par la seule défense légitime des intérêts stratégiques de l’Europe.

C’est une nouvelle que vous ne lirez pas dans vos quotidiens. D’une part parce qu’il ne saurait être question que vous puissiez lire le moindre commentaire positif concernant un gouvernement populiste, forcément diabolique et donc diabolisé, et d’autre part parce qu’elle va à l’encontre de l’idéologie véhiculée par les propriétaires de ces journaux. À savoir, favoriser l’immigration plutôt qu’une natalité indigène. Tout comme la fermeture des frontières était décrite comme impossible avant l’arrivée du coronavirus il est établi par ceux qui veulent formater nos esprits qu’il est impossible de relancer la démographie européenne.
Parmi les nombreuses raisons qui sont avancées pour justifier l'unification politique de l'Europe, que celles-ci soient données par les européistes mondialistes ou par les identitaires européens, il y en a une qui n'est jamais évoquée. L'unification politique de notre continent est nécessaire, car elle est indispensable à notre survie pour empêcher que notre continent ne devienne le théâtre de l'affrontement entre la Chine et les Etats-Unis. Durant la période entre 1945 et 1991, année de l'effondrement de l'URSS, l'Europe a vécu une période bénie des Dieux. Notre continent était divisé entre les deux principales puissances de l'époque. Elles concentraient sur notre sol une grande partie de leurs forces armées et de leurs moyens de destruction. Mais l'équilibre de la terreur empêchait paradoxalement tout affrontement direct entre les deux. Washington et ses alliés tout comme Moscou et les siens savaient qu'une guerre en Europe équivaudrait à une destruction mutuelle. Cette situation a été à l'origine de la période de paix qui a prévalu en Europe durant des décennies. C'est tellement vrai, qu'il faudra attendre la chute du mur de Berlin en 1989 pour que le Vieux continent connaisse à nouveau les affres d'un conflit militaire avec l'éclatement de la Yougoslavie en 1991. La conscience qu'un affrontement direct en Europe provoquerait leur destruction mutuelle a conduit ces puissances à s'opposer indirectement sur les théâtres périphériques (Asie, Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine). La situation aujourd'hui me semble comparable. Sauf que le cœur de l'affrontement ne se situe plus en Europe mais en Asie. Et pour les Européens, malheureusement, cela va tout changer.
Depuis la vague migratoire de 2015 qui s’est malheureusement abattue sur l’Europe avec la complicité active ou passive des dirigeants européens, les conditions de vie des habitants des îles grecques situées à proximité des côtes turques se sont considérablement dégradées. Ainsi sur l’île de Lesbos les 80.000 habitants doivent supporter la présence de 25.000 à 30.000 clandestins. Ils sont tellement nombreux que les organisations humanitaires ne sont pas capables de donner le chiffre exact. Cette présence a des répercussions catastrophiques sur l’économie de ces îles. Le tourisme, véritable poumon de l’économie locale s’est effondré. Inversement la délinquance, agressions et vols notamment, a explosé. On assiste même à de nombreuses dégradations sur des églises qui ont scandalisé la population locale. Le plan de Recep Tayyip Erdogan qui a poussé ces dizaines de milliers de migrants musulmans à venir sur ces îles semble fonctionner parfaitement. La Turquie n’ayant jamais cessé de revendiquer territorialement une partie des îles grecques.
Ce n'est qu'au XVIe siècle, dans le contexte bien particulier de la guerre qui oppose les Habsbourg à l'ennemi ottoman, que se répand l'usage du terme Reconquista pour désigner la lutte qui, du début du VIIIe à la fin du XVe siècle, a permis aux royaumes chrétiens ibériques d'éliminer les États musulmans établis au lendemain de la conquête arabo-berbère.
Toutes les semaines nous faisons un bref tour d'Europe pour détailler les bonnes nouvellles pour notre civilisation et la construction d'une nation européenne unie.
La Turquie est une ennemie de l’Europe. Cela fait près de six siècles que cela dure. Aujourd’hui encore, les troupes d’Ankara occupent la Thrace orientale, la partie européenne de Constantinople ainsi que le nord de Chypre. Ses avions et ses navires violent quotidiennement l’espace aérien et maritime de la Grèce et de Chypre. Mais comme si cela ne suffisait pas, le président turc en signant à l'automne 2019 un accord avec le Gouvernement d’union nationale de Libye (GAN), convoite ouvertement les richesses gazières au large des côtes grecques et chypriotes. Cet accord instaure arbitrairement une frontière maritime entre Ankara et Tripoli permettant à la Turquie de revendiquer officiellement des droits sur certaines zones dont les fonds marins sont riches en hydrocarbures au détriment de Chypre et de la Crète. Comme l'a parfaitement souligné Antoine de Lacoste si "cet accord n’a aucune valeur juridique (...) il permet à la Marine turque de se promener dans toute la Méditerranée en prétendant être chez elle et en agressant régulièrement les compagnies pétrolières ou gazières, notamment autour de Chypre". (*)