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Imperium Europa - Page 2

  • Tour d'Europe des bonnes nouvelles

    2135554941.jpgEurope : l'épidémie de coronavirus aura quand même eu un effet positif. Devant l'ampleur de la crise économique qui frappe l'Europe de nombreux migrants Algériens et Marocains reviennent clandestinement dans leur pays d'origine en traversant la Méditerranée dans l'autre sens. Ces immigrés d'un nouveau genre proviennent d'Espagne, d'Italie, de France ou d'Allemagne où ils exercent des activités journalières au noir. Curieusement, on remarque que dans ce sens de la traversée les ONG financées par Georges Soros ne se portent pas au secours des clandestins. Etonnant non ?

    Hongrie : la Commission européenne a du reconnaître que les mesures d'urgence de la Hongrie étaient légales. Pourtant lorsque la Hongrie avait annoncé en mars qu'elle introduisait une législation d'urgence pour lutter contre l'épidémie de coronavirus (COVID-19), les libéraux avaient afirmé que le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, tentait de se donner illégalement des pouvoirs dictatoriaux. Après avoir examiné la loi, la vice-présidente de la Commission européenne chargée des valeurs et de la transparence, Věra Jourová, a officiellement reconnu que la Commission européenne avait reconnu que la mesure prise par le gouvernement hongrois était entièrement légale et conforme aux normes de l'Union européenne, comme le rapporte le journal allemand Die Welt. En France, Le Monde qui se fait un devoir de systématiquement critiquer Viktor Orban, l'information ne semble pas être parvenue aux oreilles des journalistes du quotidien de référence de la presse française. Etonnant non ?

    Russie (1) : premier exportateur mondial de blé, la Russie a décidé de suspendre les exportations de plusieurs variétés de céréales (blé, seigle, orge et maïs) jusqu’au 1er juillet, a annoncé la semaine dernière le ministère russe de l’Agriculture. Alors qu'au même moment la France brade à prix cassé son blé vers la Chine, le Maroc et l'Afrique alors que les stocks sont bas, il est heureux pour le peuple russe que son gouvernement anticipe des difficultés d'approvisionnement.

    Russie (2) : trois Syriens ont tenté de devenir les premiers migrants en bateau à traverser la mer glaciale de Barents, du nord de la Russie au nord de la Norvège. Cependant, la police secrète russe a ouvert le feu (coups de semonce), a abordé leur bateau et leur a donné un traitement qu'ils n'auraient pas reçu dans l'UE.

    Espagne (1) : le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a annoncé lundi 27 avril lors d’une conférence de presse que son gouvernement allait renvoyer « dans les meilleurs délais » un peu plus de 600 migrants tunisiens accueillis dans le centre de séjour temporaire pour immigrants (CETI) de Melilla, l’enclave espagnole dans le nord du Maroc.

    Espagne (2) : la Garde civile espagnole a arrêté jeudi dernier un partisan ouest-africain de l'Etat islamique qui avait menacé divers responsables de l'État, dont le roi Felipe VI, sur les réseaux sociaux. Le citoyen guinéen de 48 ans, qui a sa résidence légale en Espagne, avait déjà passé du temps en prison pour avoir commis des crimes violents comme des vols avec intimidation et blessures, rapporte le journal espagnol El Mundo. En dépit de cela il n'avait pas été expulsé du pays....

    Belgique : la police belge a arrêté un migrant afghan et résident du centre d’asile de Houthalen Helchteren pour avoir menacé de tuer des membres du personnel et de faire exploser des chrétiens. Le ressortissant afghan, qui a causé à plusieurs reprises des problèmes au centre d'asile de Flandre, est également soupçonné d'avoir commis des délits sexuels, rapporte le journal régional de langue néerlandaise Het Belang van Limburg .

    Allemagne (1) : le pays interdit désormais sur son sol toutes les activités du Hezbollah libanais, considéré comme une organisation terroriste par les pays européens. Des perquisitions ont eu lieu la semaine dernière dans 3 mosquées à Berlin, une à Brême, une à Münster et dans un centre pour émigrés libanais à Dortmund.

    Allemagne (2) : le think tank allemand Bertelsmann Stiftung a classé la Turquie comme un pays autoritaire dans son dernier rapport . Le groupe de réflexion basé à Gütersloh note que la politique intérieure de la Turquie a été façonnée par des «forces nationalistes, islamistes et autoritaires». Tout au long du rapport, Bertelsmann Stiftung utilise à plusieurs reprises des mots comme «dictature», «autoritaire» et «régime» pour décrire le caractère du gouvernement turc sous le règne du président Recep Tayyip Erdoğan. Le rapport souligne également la volonté accrue de la Turquie de s'engager dans un conflit militaire avec la Grèce si elle étend ses frontières maritimes à 12 miles dans la mer Égée. La fondation mentionne également le conflit gréco-turc sur Chypre.

    Danemark : la police danoise a annoncé jeudi dernier l’arrestation à Copenhague d’un homme soupçonné de préparer un attentat islamiste. « Il est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir des armes à feu et des munitions pour mener une opération terroriste », a déclaré à la presse Jørgen Bergen Skov, de la police de Copenhague, refusant de donner des précisions sur l’éventuelle cible du suspect.

    Malte : des migrants secourus en mer par un bateau de pêche commandé par le gouvernement maltais seront transférés sur un navire Captain Morgan, l’Europa II, juste à l’extérieur des eaux territoriales, a appris MaltaToday. Les 57 migrants, tous des hommes et en bonne santé, ont été sauvés d’un canot à l’intérieur de la zone de recherche et de sauvetage de Malte par le bateau de pêche privé, Dar El Salaam 1, affrété par le gouvernement maltais. Un haut fonctionnaire du gouvernement a simplement déclaré que la position de Malte était claire et que ses ports restaient fermés.

  • La nation européenne face à la question kurde

    Kurdish-inhabited_area_by_CIA_(1992).jpgLe général De Gaulle aimait à dire « les États n’ont pas d’amis ; ils n’ont que des intérêts ». Cette formule vaut également pour la nation européenne. L'offensive lancée l'année dernière par le président turc Recep Tayyip Erdogan contre les positions kurdes dans le nord de la Syrie a donné lieu en Europe à des prises de position tranchées de la part de nombreux intellectuels, politiques et experts. Deux sentiments dominaient. La condamnation de la Turquie et la dénonciation de l'attitude de Donald Trump. Pourtant, c'est un autre ressenti qui aurait dû inquiéter les Européens. Plutôt que de passer leur temps à critiquer le locataire de la Maison Blanche qui, rappelons-le, a été élu sur un programme isolationniste en politique étrangère et avec la promesse de retirer les GI's des différents conflits dans lesquels ils étaient engagés, nos pétitionnaires enflammés auraient mieux fait de se demander pourquoi les Européens assistaient en spectateurs au massacre des Kurdes. Pourquoi une telle impuissance ? Pourquoi une telle lâcheté ? Car l'abandon des Kurdes de Syrie par l'Europe s'apparente à une forfaiture non pas tant sur un plan moral que sur le terrain de la défense de ses intérêts stratégiques. 

    À la suite de la défaite de l'État islamique, une occasion historique a été manquée. Une alliance de revers contre Ankara aurait pu, aurait dû, être proposée aux Kurdes par les Européens. Après tout, Erdogan est notre ennemi commun. Si cela semble aller de soi pour les Kurdes cela est tout aussi vrai pour l'Europe. Le dirigeant islamiste ne cesse d'exercer à son encontre un triple chantage. Le premier concerne l'instrumentalisation politique et religieuse des minorités turques vivant dans les différents pays européens en exigeant d'elles qu'elles refusent toute forme d'assimilation. Le deuxième chantage s'exerce directement contre un pays membre de l'UE, en l'occurence Chypre, en occupant illégalement la partie nord de son territoire, en violant régulièrement son espace aérien et maritime, en refusant de reconnaître son gouvernement légitime et en menaçant de s'en prendre à ses ressources gazières au large de ses côtes. Enfin, le dernier chantage, et pas le moindre, consiste à menacer continuellement le Vieux continent d'un afflux de millions de migrants en ouvrant largement ses frontières si les Européens n'acceptent pas de fermer les yeux sur tous les caprices du Sultan d'Ankara. Et ce en dépit des milliards accordés par Bruxelles à Ankara selon les clauses d'un accord sur la question migratoire. C'est d'ailleurs ce dernier chantage que l'éradicateur du Bosphore a immédiatement agité dès que les Européens ont osé formuler une timide condamnation de son agression militaire. Cette énième menace n'a malheureusement provoqué à l'époque aucune réaction digne de ce nom de la part des puissances européennes. 

    En partant du principe que les ennemis de mes ennemis sont mes amis, la nation européenne a intérêt à alimenter la résistance kurde. Cela peut passer par un soutien financier, militaire et/ou diplomatique. Puisque le satrape d'Anatolie aime manier le chantage quel meilleur retour à l'envoyeur que de le menacer d'une reconnaissance diplomatique d'un État kurde assorti d'une aide logistique militaire ? Déjà en 1920 les articles 62 à 64 du Traité de Sèvres prévoyaient la création d'un « territoire autonome des Kurdes » englobant le sud-est de l'Anatolie. Pour cela, la nation européenne doit réunir trois conditions : s'unir, sortir de l'OTAN, s'allier avec la Russie. Si les Européens ont joué la mauvaise carte en Syrie, ce n'est pas le cas du Kremlin. Son soutien à Damas lui a permis d'atteindre trois objectifs : sauver ses bases militaires dans la région, renforcer son influence au Moyen-Orient et... compléter sa stratégie d'encerclement de la Turquie. Vladimir Poutine à la différence de ses homologues européens a conservé une mémoire longue de l'histoire. L'objectif  de la Russie dans la région reste identique à ce qu'il a toujours été dans son histoire : libérer Constantinople et les terres orthodoxes occupées par les Turcs (jadis les Ottomans) permettant ainsi d'avoir un libre accès à la Méditerranée. La reconquête de la Crimée, son soutien indéfectible à l'Arménie et son implantation militaire en Syrie sont les pièces d'une même stratégie. La carte kurde pourrait très bien la compléter dans la mesure où elle n'est pas soupçonnable de dérive islamiste et qu'elle s'accommode du maintien au pouvoir de l'autocrate de Damas. Reste à la nation européenne de comprendre enfin où se trouve son intérêt dans la région.

    D.B.

  • Le nouveau procès de l'Est

    2019-09-gastineau-a-l-est-du-nouveau-5-plat-1-5d66a188f08e4.jpgLes deux Europe, de l’Est et de l’Ouest, sont-elles condamnées à se méconnaître et à s’exclure ? Pourquoi Bruxelles s’oppose-t-elle à Budapest, Varsovie ? Comment Viktor Orbán peut-il être si populaire dans son pays et autant combattu par l’Union européenne ? Pour quelles raisons le régime politique « illibéral », qui est jugé ici comme un danger pour la démocratie, est-il considéré là-bas comme une condition de la liberté ?

    C’est pour répondre à ces questions que Max-Erwann Gastineau a écrit ce livre. Du choc médiéval des empires et de l’avènement moderne des nations à la résistance au totalitarisme communiste et aux lendemains de la chute du Mur, il dresse la généalogie d’une autre culture, cousine et contradictoire avec la nôtre. Une culture où la tradition l’emporte sur le progrès, où la protection sur l’ouverture et où le politique sur le droit. Une culture que l’on croit si bien connaître qu’on en fait aisément le procès mais dont, en fait, on ignore l’essentiel.

    Sans idéalisation mais avec exactitude et sensibilité, mesurant les mémoires blessées et les préjugés hostiles de part et d’autre, entrant en dialogue avec Raymond Aron, Jürgen Habermas, mais aussi Milan Kundera et Czeslaw Milosz, Max-Erwann Gastineau nous entraîne dans un périple inattendu et passionnant au coeur de l’inconscient européen.

    Né en 1988, diplômé en histoire, Max-Erwann Gastineau est rédacteur en chef des pages politiques de la revue Limite et contributeur au Figaro Vox. Le Nouveau procès de l’Est est son premier essai.

  • Rendre sa puissance à l’Europe : le cas groenlandais

    4274b5dc-7933-11db-9fb2-8f4527c0bfe9.gifSi il était besoin de démontrer l’impérative nécessité de construire un Etat européen fédéral capable d’assumer sa défense et de préserver ses intérêts stratégiques, l’exemple groenlandais en est sans aucun doute la parfaite illustration. Le Groenland est une province autonome du Danemark située dans l’Arctique et un territoire d’outre-mer associé à l’Union européenne. Sa diplomatie et sa défense sont de la compétence exclusive de Copenhague. Depuis quelques années, la Chine a lancé une véritable offensive économique. Les investissements chinois visent essentiellement les infrastructures aéroportuaires et les ressources minières telles que les terres rares, le zinc, le fer ou encore l’uranium. Dans l’esprit des dirigeants communistes le Groenland doit servir de tête de pont pour développer leur projet de nouvelle route maritime polaire qui s’inscrit dans la nouvelle perspective stratégique qu’offrirait le réchauffement climatique. Cela va sans dire que Copenhague n'a pas vu cette offensive d’un très bon oeil. Le gouvernement a décidé de réagir en lançant à son tour des investissements dans le domaine aéroportuaire dans le but de supplanter Pékin dans un domaine qu’il considère comme relevant de sa sécurité militaire. Je ne peux qu’approuver cette initiative. Le Groenland est un territoire stratégique important pour les Européens. Malheureusement, cette réaction danoise n’est pas uniquement motivée par la seule défense légitime des intérêts stratégiques de l’Europe.

    Car l’offensive chinoise inquiète également un autre acteur. Les Etats-Unis disposent au Groenland d’une base militaire à Thulé et Washington est persuadé que les investissements économiques de Pékin préfigurent l’implantation de bases militaires sur l’île-continent à l’image de ce qui se passe en Afrique ou en Asie. Pour l’Amérique et l’OTAN une telle perspective est tout simplement intolérable. C'est la raison pour laquelle Donald Trump avait proposé en août 2019 de racheter le Groenland au Danemark. A l'époque nombreux furent à penser en Europe qu'il s'agissait de la énième fanfaronnade du président américain. Ils avaient tort. Ce ballon d'essai, car cela en était un, s'inscrivait dans une politique d'expansion dans l'Arctique. Le refus de Copenhague qui estima que la proposition de l'hôte de la Maison Blanche était "absurde" n'a en rien découragé les visées américaines d'autant plus que l'Europe est restée totalement silencieuse sur le sujet. Depuis il a été prévu d'ouvrir un consulat des Etats-Unis dans la capitale du Groenland à Nuuk. Et le 23 avril 2020, les autorités locales ont accepté la somme de 83 millions de couronnes danoises, environ 11 millions d’euros, versée par les Etats-Unis. Le gouvernement local a déclaré que cette aide se manifesterait « principalement sous la forme de conseil et d’assistance fournis par des experts américains, ainsi que par le biais de programmes existants, dépendant du département d’Etat américain ». Voilà qui reste bien flou.

    C’est dans cette logique qu’il faut replacer l’attitude du Danemark vis-à-vis de la Chine. Ce petit royaume scandinave agit davantage sous la pression de la Maison Blanche que par patriotisme. C'est tellement vrai que si en 2017 le Danemark a mis son véto au rachat d'une ancienne base navale à Gronnedal par une entreprise minière chinoise c'était pour ne pas provoquer la colère des Etats-Unis. Et si aujourd'hui quelques voix se font entendre au Parlement de Copenhague pour dénoncer les initiatives américaines, le gouvernement quant à lui demeure tres discret sur le sujet. Et il en sera toujours ainsi tant que les Etats européens préféreront remettre la défense de leur sécurité entre les mains d’une puissance étrangère. Le Groenland est le parfait exemple du risque pour les Européens de se trouver pris entre le marteau américain et l'enclume chinoise (confère mon article Sans unification, l'Europe sera le théâtre du conflit opposant les Etats-Unis à la Chine). Le Groenland n’appartient ni aux Etats-Unis ni à la Chine. Seul un Etat européen sera capable de faire respecter sa souveraineté et ses intérêts sur ses territoires. Il est plus que temps de rendre sa puissance à l’Europe.

    D.B.

  • Le 24 avril 1915 débutait le génocide arménien

    Le 24 avril 1915 débutait le génocide arménien, conduit par l’Empire ottoman. Historique des faits et témoignage, en 2015, de l’un des derniers survivants de cette tragédie.

  • Tour d'Europe des bonnes nouvelles

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    Toutes les semaines nous faisons un bref tour d'Europe pour détailler les bonnes nouvellles pour notre civilisation et la construction d'une nation européenne unie.

    Allemagne : le ministre allemand de la santé a annoncé le 20 avril que son pays avait décidé de payer tous les soins des patients européens qu’elle a accueillis dans ses hôpitaux. « Il s’agit de notre conception de la solidarité européenne ». Il a ajouté que son pays en hospitalise plus de 200 et a "la capacité" d'en "accueillir plus si besoin". Un beau geste dans cette période durant laquelle de trop nombreux europhobes cherchent à diviser les Européens.

    Hongrie : voilà une nouvelle qui ne va pas réjouir tous les adversaires de Viktor Orban. Un sondage vient de dévoiler que le peuple hongrois considérait que son gouvernement avait pris les bonnes décisions pour faire face à la pandémie du coronavirus. L'Institut Nézöpont montre que la popularité du parti conservateur hongrois Fidesz est passé de 50 % en janvier à 55 % en avril et 72% des personnes interrogées ont trouvé que les mesures prises par le gouvernement contre la pandémie étaient adéquates. Curieusement, lorsque vous écoutez les médias français, la gestion de la crise par le gouvernement hongrois est décrite comme mauvaise. Etonnant non ?

    France (1) : du rififi chez les chauvino-mondialistes. Le bureau national de l’Union populaire républicaine (UPR) demande instamment et quasiment à l’unanimité la démission de son président François Asselineau. Un nombre écrasant de cadres et de responsables du mouvement l’accusent en effet de harcèlement envers deux collaborateurs. Quelle que soit l'issue de cette crise, ce parti de souverainistes immigrationnistes qui se sent davantage d'affinités avec des Maliens que des Lettons, en sortira considérablement affaibli ce qui ne peut que réjouir les identitaires européens.

    France (2)  : très joli coup de la part des identitaires lyonnais. Alors que la Grande mosquée de Lyon avait pris prétexte du soutien aux soignants pour faire retentir leur appel à la prière le 25 mars, marquant ainsi une nouvelle étape dans la volonté d'islamisation de la ville, les militants de Génération identitaire ont revendiqué, photos à l'appui sur leur compte Twitter, la projection le 21 avril au soir sur le minaret de la mosquée lyonnaise d'un visuel dénonçant les appels à la prière musulmane : « Lyon, Strasbourg, Marseille, Allemagne, Espagne. Stop ! Le chant du Muezzin ne résonnera pas en Europe ».

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    Terrorisme : en l'espace d'une semaine deux terroristes de l'Etat islamique ont été arrêtés en Europe avant qu'ils ne puissent commettre des crimes. Le premier a été appréhendé par la police antiterroriste espagnole. Il s'agit d'un djihadiste anglo-égyptien, qui a combattu en Syrie avec l’organisation terroriste État islamique. Il s’agit d’Abdel-Majed Abdel Bary, un ancien rappeur originaire de Londres, qui s’est illustré en postant sur Twitter une photo de lui brandissant une tête tranchée. Il s’était faufilé en Espagne par bateau après s’être fait passer pour un migrant sans papiers. Le second a été stoppé en Pologne. Il s'agit d'un citoyen libanais qui prévoyait d'organiser un réseau paneuropéen de cellules terroristes. Il était étroitement lié, par des liens familiaux, avec des membres de l'Etat islamique en Syrie et en Irak.

    Bosnie-Herzégovine : longtemps laxiste pour ne pas dire complice, notamment sous la pression de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, le gouvernement de Sarajevo amorce-t-il enfin un virage positif dans son attitude envers l'immigration clandestine ? C'est du moins ce que laissent supposer les déclarations tenues le 23 avril par Fahrudin Radoncic, ministre de la Sécurité en Bosnie. Il a ainsi déclaré que ceux qui ne peuvent pas fournir de pièce d’identité devraient aller directement en prison. Le ministre bosniaque de la Sécurité veut également expulser les migrants du pays, arguant qu’ils représentent une menace potentielle pour la sécurité et un lourd fardeau en pleine épidémie de coronavirus. Il a conclu par une phrase choc que nous ne pouvons qu'approuver : "Nous ne serons pas un parking pour les migrants qui vont dans l'UE".

    Grèce : l'exaspération provoquée par la précence des clandestins ne retombe pas sur l'île de Lesbos. Ainsi, deux migrants hébergés au camp de Moria à Lesbos ont été blessés avec un fusil à pompe après avoir violé les mesures de confinement en quittant le camp, a annoncé mercredi dernier la police. Le tireur, encore inconnu à ce stade, aurait réussi à échapper à l'arrestation. Quelques jours auparavant, des migrants en colère du même camp ont défié les mesures de verrouillage et de distanciation sociale et ont abattu 5000 oliviers sur l'île. La destruction des oliviers avait été considérée par de nombreux habitants de l'île comme une attaque contre l'histoire, la culture et l'identité grecques, ainsi qu'une attaque contre l'économie locale.

    Suède (1) : suite aux tensions diplomatiques avec la Chine liées à la pandémie du coronavirus, le journal britannique The Times a révélé que le gouvernement suédois a décidé de fermer tous les instituts Confucius dans le pays. Ces instituts qui enseignent la langue et la culture chinoise sont "une part importante de la propagande chinoise à l'étranger". Nous ne saurions mieux dire.... mais qu'en pense Jean-Pierre Raffarin ?

    Suède (2) : les autorités suédoises ouvriraient-elles enfin les yeux sur le suicide de leur nation ? Il est encore trop tôt pour l'affirmer mais saluons tout de même la décision du tribunal de district de la municipalité suédoise de Järfälla qui a annulé une décision antérieure qui permettait aux enfants migrants de recevoir gratuitement des cartes de transport en commun afin qu'ils puissent fréquenter les écoles plus loin de chez eux. Le tribunal de district a déclaré dans sa décision qu'il ne saurait y avoir de soutien à un programme de droit éducatif ou tout autre type de loi qui permette d'offrir des services uniquement à une catégorie spécifique d'étudiants.

  • Le réveil de la natalité hongroise

    977f2bc76f4928a862e9eb8f1a921ad74e03ca87 (1).jpegC’est une nouvelle que vous ne lirez pas dans vos quotidiens. D’une part parce qu’il ne saurait être question que vous puissiez lire le moindre commentaire positif concernant un gouvernement populiste, forcément diabolique et donc diabolisé, et d’autre part parce qu’elle va à l’encontre de l’idéologie véhiculée par les propriétaires de ces journaux. À savoir, favoriser l’immigration plutôt qu’une natalité indigène. Tout comme la fermeture des frontières était décrite comme impossible avant l’arrivée du coronavirus il est établi par ceux qui veulent formater nos esprits qu’il est impossible de relancer la démographie européenne.
     
    Qu’à cela ne tienne. Le gouvernement hongrois dirigé par le croquemitaine Viktor Orban est en train de démontrer le contraire. Refusant de suivre la solution choisie par de (trop) nombreux pays européens consistant à favoriser l’immigration pour inverser la tendance démographique, Budapest s’est lancé depuis 2010 dans une profonde réforme de la politique familiale. Pour ce faire le gouvernement a décidé de supprimer progressivement toutes les charges auxquelles les couples étaient confrontés lorsqu’ils voulaient des enfants en adoptant des mesures importantes : congés parental, subvention à domicile, construction de nouvelles garderies, soutien financier pour l’achat de voitures, reconversion professionnelle etc.... la liste est loin d’être exhaustive.
     
    Et les premiers résultats commencent à se voir puisque le nombre de mariage en Hongrie est aujourd’hui à son plus haut depuis 40 ans, le taux de fécondité à son haut depuis 20 ans et les divorces sont à leur plus bas depuis.... 60 ans. Tout cela a bien entendu des répercussions sur la natalité hongroise. Ainsi en janvier 2020 celle-ci a enregistré 9,4 % de naissances en plus par rapport à janvier 2019, 100 % de mariages en plus et le nombre des enfants par femme est passés de 1,4 à 1,6. Bien entendu la Hongrie part de très bas et en dépit de toutes ces bonnes nouvelles la courbe démographique de la Hongrie ne s’est pas encore inversée même si son déclin a nettement ralentit. Cependant le gouvernement hongrois prouve, par son volontarisme et ses mesures intelligentes, qu’il n’y a pas de fatalité.
     
    Si ces nouvelles sont excellentes pour tout Européen attaché à ses racines, sa culture et ses traditions, il en va tout autrement pour ceux qui ont choisi le suicide de leur nation. Ainsi l’ambassadeur de Hongrie en Suède a-t-il été convoqué pour s’entendre dire que les propos de Viktor Orban d’avoir « des vrais enfants hongrois » ainsi que sa politique familiale « puaient les années 30 ». Et oui, cela ne s’invente pas. Toujours la sempiternelle rengaine. Il est vrai que les dirigeants suédois ont choisi une approche radicalement différente pour lutter contre le déclin de la natalité avec les résultats que l’on sait.... En attendant le coronavirus en Hongrie a fait, à l’heure où j’écris ces lignes 272 morts et 2500 cas. Son gouvernement ayant décidé de fermer ses frontières et de confiner rapidement sa population. En Suède nous avons au même moment 2192 morts et 18177 cas. Son gouvernement ayant choisi de laisser ses frontières ouvertes et de ne pas confiner sa population. Pour une population quasiment équivalente dans les deux pays. Choisissez votre camp citoyens !
     
    D.B.

  • Sans unification, l'Europe sera le théâtre du conflit opposant les Etats-Unis à la Chine

    drapeau_ue_déchiré.pngParmi les nombreuses raisons qui sont avancées pour justifier l'unification politique de l'Europe, que celles-ci soient données par les européistes mondialistes ou par les identitaires européens, il y en a une qui n'est jamais évoquée. L'unification politique de notre continent est nécessaire, car elle est indispensable à notre survie pour empêcher que notre continent ne devienne le théâtre de l'affrontement entre la Chine et les Etats-Unis. Durant la période entre 1945 et 1991, année de l'effondrement de l'URSS, l'Europe a vécu une période bénie des Dieux. Notre continent était divisé entre les deux principales puissances de l'époque. Elles concentraient sur notre sol une grande partie de leurs forces armées et de leurs moyens de destruction. Mais l'équilibre de la terreur empêchait paradoxalement tout affrontement direct entre les deux. Washington et ses alliés tout comme Moscou et les siens savaient qu'une guerre en Europe équivaudrait à une destruction mutuelle. Cette situation a été à l'origine de la période de paix qui a prévalu en Europe durant des décennies. C'est tellement vrai, qu'il faudra attendre la chute du mur de Berlin en 1989 pour que le Vieux continent connaisse à nouveau les affres d'un conflit militaire avec l'éclatement de la Yougoslavie en 1991. La conscience qu'un affrontement direct en Europe provoquerait leur destruction mutuelle a conduit ces puissances à s'opposer indirectement sur les théâtres périphériques (Asie, Afrique, Moyen-Orient, Amérique latine). La situation aujourd'hui me semble comparable. Sauf que le cœur de l'affrontement ne se situe plus en Europe mais en Asie. Et pour les Européens, malheureusement, cela va tout changer.

    La Chine et les Etats-Unis veulent tous les deux la suprématie planétaire. La plus grande partie de leurs forces sont concentrées en Asie. Du côté américain, cette situation a été validée lors de la double présidence de Barack Obama avec la décision de transférer vers la zone Asie-Pacifique la majeure partie de la flotte américaine. Mais comme au siècle dernier, les deux puissances savent pertinemment qu'un affrontement direct en Asie et dans le Pacifique engendrerait leur destruction mutuelle. C'est donc sur les théâtres périphériques que ces deux puissances s'affrontent déjà, de manière indirecte, via des nations, des rébellions, des mouvements terroristes ou des consortiums économiques. Et cette fois, malheureusement, l'Europe est devenu l'un des enjeux de cette bataille. Les stratèges américains, conscients de l'impossibilité d'une guerre traditionnelle face à la Chine du fait de l'arme atomique, misent leurs espoirs sur une répétition de la Guerre Froide. Ils veulent entraîner la Chine dans une guerre économique, commerciale, numérique et technologique qu'elle ne serait pas en mesure, selon eux, de gagner afin de provoquer comme jadis en URSS l'essoufflement puis l'effondrement du régime. La guerre sur les tarifs douaniers lancée par Donald Trump ou ses attaques contre l'un des fleurons de la technologie chinoise, l'entreprise Huawei, pour le contrôle planétaire de la 5 G, sont les signes précurseurs de cette stratégie. Et on peut même se demander, certains m'accuseront ici de complotisme, si les pannes électriques majeures au Vénézuela et plus récemment en Uruguay, économie florissante à la différence de sa voisine bolivarienne, ainsi qu'en Argentine, n'entrent pas dans la préparation de ces nouvelles formes de guerre qui opposeront les deux géants.

    En Europe, la Chine avance ces pions. Bien aidée par l'hostilité des néo-conservateurs américains qui voient toujours en Moscou une puissance rivale. Les Etats-Unis n'ont jamais voulu d'une Russie indépendante, forte et européenne. Leur hantise que cela puisse déboucher sur l'émergence d'une Europe continentale unie, qui passe nécessairement par un axe Paris-Berlin-Moscou, et qui se placerait automatiquement en rivale des Etats-Unis a toujours était au cœur des préoccupations de la géopolitique anglo-saxonne. Il suffit de se rappeler de ce que les Américains ont tenté de faire de ce pays sous la présidence du pantin Boris Eltsine pour comprendre de quelle Russie ils se satisferaient. Le malheur pour les Européens et que cette politique pousse Moscou dans les bras de la Chine ce qui entraîne déjà des répercussions dramatiques pour notre continent. Les tensions et les guerres aux confins des frontières russes ou dans ses traditionnelles zones d'influence se multiplient. On le voit déjà en Ukraine mais attendez-vous à ce que cela tangue en Transnistrie, en Moldavie, dans les Balkans, dans le Caucase, en mer Baltique et peut-être autour de l'enclave de Kaliningrad dans le pire des cas. On le voit déjà dans les pressions exercées par Washington sur l'Allemagne et différents pays européens pour empêcher la réalisation du projet de gazoduc Nord Stream 2 qui doit alimenter l’Europe en énergie russe bon marché au détriment du gaz de schiste américain. Une déstabilisation de la dictature Biélorusse peut également s'inscrire dans ce schéma d'affrontement indirect entre la Chine et les Etats-Unis. L'Europe ne manque pas de terrain de jeu.

    À cela s'ajoute le fait que le projet chinois de nouvelles routes de la soie n'épargne pas l'Europe. Ses tentatives de prendre le contrôle d'une partie de l'économie grecque, n'oublions pas qu'elle a acheté le port d'Athènes, ses investissements de plus en plus nombreux dans les Balkans, notamment en Albanie, ou ses récentes propositions économique alléchantes aux différents gouvernements italiens, entrent bien entendu dans ses plans de domination économique. Mais ces initiatives prouvent surtout que l'Europe devient pour la puissance chinoise un théâtre d'affrontement dans le cadre de sa rivalité avec la puissance américaine pour la suprématie mondiale. Et cela n'augure rien de bon pour les Européens. Si nous ne voulons pas subir ce que les nations africaines, asiatiques ou sud-américaines ont subi durant la Première Guerre Froide, les Européens doivent mettre immédiatement un terme à leurs divisions, tendre la main à Moscou et sortir de l'OTAN. Seule une Europe puissante et unie, rassemblant la Russie, pourra nous éviter le destin funeste que Chinois et Américains nous réservent au travers de leur affrontement.

    D.B.

  • La légitime révolte des habitants de Lesbos, Samos, Chios et des autres....

    27124796-8213505-image-a-1_1586765781569.jpgDepuis la vague migratoire de 2015 qui s’est malheureusement abattue sur l’Europe avec la complicité active ou passive des dirigeants européens, les conditions de vie des habitants des îles grecques situées à proximité des côtes turques se sont considérablement dégradées. Ainsi sur l’île de Lesbos les 80.000 habitants doivent supporter la présence de 25.000 à 30.000 clandestins. Ils sont tellement nombreux que les organisations humanitaires ne sont pas capables de donner le chiffre exact. Cette présence a des répercussions catastrophiques sur l’économie de ces îles. Le tourisme, véritable poumon de l’économie locale s’est effondré. Inversement la délinquance, agressions et vols notamment, a explosé. On assiste même à de nombreuses dégradations sur des églises qui ont scandalisé la population locale. Le plan de Recep Tayyip Erdogan qui a poussé ces dizaines de milliers de migrants musulmans à venir sur ces îles semble fonctionner parfaitement. La Turquie n’ayant jamais cessé de revendiquer territorialement une partie des îles grecques.
     
    Cependant, comme toute chose, la patience des habitants de Lesbos, Samos et de Chios est arrivée à bout. Pourtant, au départ, de nombreux Grecs ont généreusement accueilli et aidé les clandestins. Mais aujourd’hui, ironie de l’histoire, c’est souvent parmi ces bénévoles de la première heure que l’on retrouve les plus déterminés sur les barrages routiers mis en place par les locaux pour protester contre la présence des migrants. Car entre janvier et février 2020 des milliers de personnes, drapeaux grecs en tête, ont manifesté à Lesbos, Samos et Chios pour réclamer l’expulsion des migrants avec comme principal slogan: « Nous voulons récupérer nos îles, nous voulons récupérer nos vies ». C’est la décision du gouvernement d’Athènes de construire de nouveaux camps pour améliorer les conditions de vie dans ceux déjà en place qui a mis le feu aux poudres. À l’annonce de cette nouvelle les habitants se sont mobilisés en multipliant les actions. Alors que certains empêchaient physiquement les bateaux des migrants d’accoster sur les côtes, des habitants de Lesbos coupaient la route reliant le nord de l’île au camp de Moria qui abrite le plus grand nombre de clandestins.
     
    Puis la tension est montée d’un cran le 26 février à Lesbos avec la décision du gouvernement de faire débarquer des engins de chantier pour commencer la construction d’un nouveau camp le tout accompagné par des renforts de la police anti-émeutes. Excédée devant l’autisme et l’indifférence des autorités face à leur souffrance et leur inquiétude, les habitants de Lesbos et de Chios se sont littéralement révoltés. De violents affrontements avec la police se sont déroulés toute la journée. La population locale n’hésitant pas à aller au contact physique avec les policiers. Ainsi à Lesbos près de 2.000 personnes ont manifesté à proximité du lieu où devait se construire le nouveau camp obligeant les policiers à les repousser en utilisant des grenades assourdissantes, des canons à eau et des balles en plastique. Puis dans la soirée la foule a tenté de pénétrer de force dans la caserne où se trouvaient les policiers qui n’ont dû leur salut qu’à l’emploi massif des gaz lacrymogènes. Les habitants ripostant à leur tour avec.... des fusils de chasse. Au total 43 policiers ont été blessés. À Chios, où la population locale manifestait également contre la construction d’un nouveau camp, une foule de protestataires a réussi à pénétrer dans un hôtel qui abritait des policiers venus du continent et les a littéralement expulsé du bâtiment en les tabassant. Huit policiers ont été blessés.
     
     
    Mais la population locale n’a pas seulement exprimé sa colère contre les représentants de l’État. Elle s’est également retournée contre ceux dont elle estime qu’ils facilitent ou organisent l’invasion migratoire. C'est pourquoi elle s'en est prise aux représentants des ONG sur place obligeant début mars plusieurs d'entre elles à suspendre leur travail auprès des clandestins sur l'île grecque de Lesbos en évacuant leurs équipes en direction du continent après la multiplication des agressions et des menaces. De nombreuses attaques contre des véhicules avec des personnels des ONG à bord ont ainsi été dénombrées sur l’île ainsi que l’attaque d’un navire, le Mare Liberum, amarré dans le port de l’île, et dont le pont a été aspergé d’essence. Si il est bien entendu regrettable de devoir en arriver à de telles extrémités la colère des habitants de ces îles grecques est néanmoins compréhensible. Si la surdité et l'aveuglement des autorités européennes et des organisations mondialistes devaient se prolonger quant à leur politique migratoire, qu'ils prennent garde à ce que la colère des îles grecques ne se propage à tout le continent européen.
     
    D.B.

  • Histoire de la Reconquista

    histoire-de-la-reconquista(1).jpgCe n'est qu'au XVIe siècle, dans le contexte bien particulier de la guerre qui oppose les Habsbourg à l'ennemi ottoman, que se répand l'usage du terme Reconquista pour désigner la lutte qui, du début du VIIIe à la fin du XVe siècle, a permis aux royaumes chrétiens ibériques d'éliminer les États musulmans établis au lendemain de la conquête arabo-berbère.

    Vous pouvez commander l'ouvrage sur le site https://europa-diffusion.com/fr/ pour la somme de 9 euros.

  • Henri de Grossouvre - Pour une Europe européenne

    Cette vidéo présente Pour une Europe européenne - une avant-garde pour sortir de l'impasse, le deuxième ouvrage d'Henri de Grossouvre.

  • Tour d’Europe des bonnes nouvelles

    design-jumping-running-men.jpgToutes les semaines nous faisons un bref tour d'Europe pour détailler les bonnes nouvellles pour notre civilisation et la construction d'une nation européenne unie.

    France : un demandeur d'asile Afghan, âgé de 25 ans, a été abattu le 15 avril par trois policiers dans le parc départemental de La Courneuve en Seine-Saint-Denis après s'être précipité sur les fonctionnaires avec un couteau de 30 cm. « Pour lui faire barrage, les policiers ont lancé leurs vélos contre lui » a expliqué une source proche de l'enquête. Malgré les injonctions de déposer son arme données à plusieurs reprises, il est reparti à l'assaut en brandissant toujours sa lame. C'est à ce moment que les trois fonctionnaires ont fait feu à cinq reprises blessant mortellement l'assaillant. Heureusement, aucun fonctionnaire n'a été grièvement blessé.

    Belgique : lors des émeutes le 11 avril à Bruxelles à la suite de la mort d’un individu de 19 ans fuyant un contrôle de police, les policiers belges ont agréablement surpris par leur vigoureuse et saine réaction face aux exactions habituelles des racailles dans ces circonstances (jets de pierres, voitures incendiées etc...). Espérons que la fermeté que l'on peut apercevoir dans cette vidéo ne soit pas qu'un feu de paille mais préfigure, enfin, un changement d'habitude et de stratégie dans le maintien de l'ordre face à ces sinistres individus.

    Méditerranée : du rififi chez les collabos. Alors qu'à eux deux, ils ont fait passer plus de 30.000 clandestins en Europe, Médecins sans frontières a annoncé le 17 avril mettre fin à son partenariat avec l’ONG SOS Méditerranée. MSF souhaitait poursuivre les opérations de passage des clandestins à bord du navire de SOS Méditerranéé en dépit de la fermeture des ports européens pour cause de crise sanitaire liée au coronavirus. SOS Méditterranée craignait en revanche des "situations de blocage qui s'éternisent sans aucune garantie de débarquement". MSF a considéré que dans ces conditions il était inutile de poursuivre la mobilisation d’une équipe médicale à bord du navire de SOS Méditerranée condamné à rester à quai.

    Coopération : 20.000 litres de désinfectant ont été offerts par les Polonais aux Espagnols pour aider à combattre le COVID-19 et sont arrivés la semaine dernière à Madrid.

    Grèce : samedi, plusieurs navires turcs escortant des clandestins vers l'île de Lesbos ont été empêchés d'entrer dans les eaux territoriales grecques par les garde-côtes helléniques, a révélé une séquence vidéo. Il y a eu plusieurs tentatives infructueuses de communiquer avec les autorités turques et les navires des gardes-côtes turcs qui tentaient d'escorter des clandestins dans les eaux maritimes grecques, selon un communiqué officiel des garde-côtes helléniques. Malgré tous les efforts des garde-côtes turcs, les navires n’ont pas pu pousser les clandestins à l’intérieur des eaux grecques. Vers 12 heures, les clandestins ont finalement été récupérés par leurs coursiers turcs qui les ont renvoyés en Turquie.

  • La Libye, l'autre terrain de l'affrontement séculaire entre l'Europe et la Turquie

    ob_359f88_6d89525f-d37c-4232-97c3-a8ea1c79e273.jpegLa Turquie est une ennemie de l’Europe. Cela fait près de six siècles que cela dure. Aujourd’hui encore, les troupes d’Ankara occupent la Thrace orientale, la partie européenne de Constantinople ainsi que le nord de Chypre. Ses avions et ses navires violent quotidiennement l’espace aérien et maritime de la Grèce et de Chypre. Mais comme si cela ne suffisait pas, le président turc en signant à l'automne 2019 un accord avec le Gouvernement d’union nationale de Libye (GAN), convoite ouvertement les richesses gazières au large des côtes grecques et chypriotes. Cet accord instaure arbitrairement une frontière maritime entre Ankara et Tripoli permettant à la Turquie de revendiquer officiellement des droits sur certaines zones dont les fonds marins sont riches en hydrocarbures au détriment de Chypre et de la Crète. Comme l'a parfaitement souligné Antoine de Lacoste si "cet accord n’a aucune valeur juridique (...) il permet à la Marine turque de se promener dans toute la Méditerranée en prétendant être chez elle et en agressant régulièrement les compagnies pétrolières ou gazières, notamment autour de Chypre". (*)

    Athènes a réagi en renvoyant l’ambassadeur de Libye en Grèce et en dénonçant « une violation du droit maritime international ignorant la présence d’îles grecques dans cette zone ». Mais ces ambitions nés-ottomanes en Méditerranée orientale déplaisent également à la Russie pour qui cette région est historiquement une zone stratégique. Déjà rivaux en Syrie, les deux puissances vont se retrouver face à face en Libye. De nombreux éditorialistes européens dénoncent un hypothétique partage de la Libye entre Ankara et Moscou au détriment des intérêts européens. Ce raisonnement est absurde. Cette persistance à voir la Russie comme une rivale de l’Union européenne, relayée dans nos médias par tous les lobbyistes atlantistes, est contraire aux intérêts de l’imperium Europa. Tout comme nous, la Russie n’a jamais accepté la perte des territoires européens sous occupation turque. La maîtrise de la Méditerranée orientale est indispensable pour reconquérir ces territoires et contenir la puissance turque. En Libye, l’Europe doit suivre l’exemple de la Russie et se ranger derrière les troupes du maréchal Haftar selon l’adage « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». La France doit montrer l’exemple en sortant de sa neutralité. 

    D’autant plus que les rivalités entre les États européens en Libye sont désormais caduques. L’argument de l’Italie pour soutenir le GAN de Tripoli était avant tout d’ordre migratoire. Rome affirmait, non sans raison, que les accords passés avec le gouvernement libyen avait permis de stabiliser les départs vers la péninsule et que rien ne garantissait qu’une victoire des forces du maréchal Haftar permettrait la pérennisation de ces accords. Mais cet argument ne tient plus avec l’entrée en jeu de la Turquie auprès du GAN. On ne voit pas très bien ce qui empêcherait Recep Tayyip Erdogan, maître de la Libye, de pratiquer le même chantage migratoire envers l’UE qu’il exerce déjà depuis son pays. En régnant à Tripoli, le sultan d’Ankara contrôlerait ainsi les deux voies principales de l’immigration à destination du continent européen. Est-ce que les Européens veulent vraiment vivre un tel cauchemar ? En toute logique l’intelligence voudrait que les nations européennes fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour transformer l’intervention militaire turque en Libye en défaite stratégique majeure. Cela passe par la fin des divisions européennes et par un rapprochement avec la Russie. Car n’en déplaise au « russophobes » et autres « poutinophobes » l’imperium Europa que nous appelons de nos vœux ne pourra pas se faire sans Moscou.

    D.B.

    (*) Source in https://www.bvoltaire.fr/la-turquie-ou-le-reve-dun-nouvel-empire-ottoman/

  • La bataille de l’Evros marque la naissance de la véritable Europe

    Autriche.JPGLe fleuve Evros est une rivière symbolique. Elle sert de frontière entre la Grèce et la Turquie. Elle marque ainsi la séparation politique entre l’Europe et l’Asie. La frontière géographique de l’Europe étant comme chacun sait le Bosphore, actuellement sous occupation turque comme la Thrace orientale ou le nord de Chypre. C’est sur les berges de ce fleuve que c’est joué durant plusieurs semaines, en février et mars 2020, une véritable bataille opposant la civilisation européenne à des masses orientales instrumentalisées par les islamistes au pouvoir à Ankara.
     
    Afin de se venger de son échec cuisant en Syrie où près d’une quarantaine de soldats turcs avaient été tués en l’espace de deux semaines par les bombardements de l’aviation russe et les offensives de l’armée syrienne pour repousser l’armée turque venue à la rescousse des djihadistes dans la poche d’Idlib, le satrape d’Ankara a décidé le 28 février de pousser des dizaines de milliers de migrants vers la frontière grecque. Le spectre de l’invasion de 2015 semblait devoir ressurgir brutalement.
     
    Mais à ma grande surprise il n’en fut rien. Le gouvernement conservateur au pouvoir à Athènes, très critiquable par ailleurs dans sa gestion des migrants dans les îles de Lesbos et de Chios où il avait envoyé sa police en février pour affronter les habitants qui s’opposaient à la construction de nouveaux camps pour les clandestins, a pris la décision de fermer la frontière et de repousser les envahisseurs à la différence de ce qu’avait fait le gouvernement d’extrême gauche d’Aléxis Tsípras en 2015.
     
    Durant près d’un mois, du 28 février au 27 mars, une véritable épreuve de force a eu lieu sur le fleuve Evros entre d’un côté des migrants venant essentiellement d’Afghanistan, du Pakistan et des anciennes républiques d’Asie centrale de l’ex-URSS, appuyés par la police turque et de l’autre la police grecque soutenue, fait nouveau et divine surprise, par des éléments policiers en provenance de plusieurs pays européens.
     
    Car se sont bien des scènes de guérilla auxquelles nous avons pu assister. Les migrants lançant tous les projectiles possibles sur les gardes frontière grecs aux cris de « Allah Akbar! », tentant de jour comme de nuit de détruire les clôtures les empêchant de franchir la frontière avec des policiers turcs qui soutenaient leurs attaques en projetant des gaz lacrymogènes sur les forces grecques et n’hésitant pas à se mêler aux migrants pour provoquer des affrontements (*). Les troupes grecques n’ont pas plié et ont rendu coups pour coups.

     
    Face à cette menace d’invasion, la Grèce a pu compter pour la première fois sur le soutien de nombreux pays européens. Des policiers ou des militaires provenant de Pologne, de Hongrie, de République tchèque, d’Estonie et de Chypre sont venus soutenir les forces grecques pour les aider à tenir la frontière. Cette alliance a permis d’assister à des scènes de fraternisation entre ces Européens conscients de défendre sur les bords de l’Evros leur civilisation, leurs patries et leurs familles.
     
    Manifestement, Recep Tayyip Erdogan ne s’attendait pas à une telle résistance des Européens habitué qu’il était, hélas à juste titre, à voir ces derniers capituler devant le moindre de ses caprices. Ajoutez à cela la crise du coronavirus qui a frappé la Turquie comme le reste de la planète et le dirigeant turc a piteusement battu en retraite prouvant ainsi que face à des Européens unis, déterminés et solidaires la Turquie ne pèse pas grand chose. C’est cette Europe là que nous aimons, que nous désirons. La véritable Europe. Celle d’Homère et non celle de Juncker.
     
    Ahou !
     
    D.B.
     
    (*) Le Service fédéral des renseignements (BND) allemand a notamment indiqué que la Turquie a délibérément alimenté des émeutes à la frontière grecque.