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  • La seule réponse efficace au Brexit est une fusion entre l’Allemagne et la France

    th-280x1999-actualite_impots_impot_sur_le_revenu_14.jpgSi j'avais été britannique j'aurai voté pour le Brexit car l’Union européenne a dévoyé le projet européen qui devait être un projet identitaire pour et par les peuples européens. Elle a fini par le transformer en une entité mondialiste au niveau économique, cosmopolite au niveau identitaire et atlantiste au niveau géopolitique. Pire, Bruxelles a fait de la Russie une ennemie alors qu’elle aurait du au minimum en faire son alliée principale si ce n’est l’intégrer à son projet. Enfin, cette Union européenne est davantage une construction oligarchique et technocratique que démocratique.

    Mais cela étant dit, je suis profondément européen. Je suis favorable à la construction d’un Etat fédéral européen. Si Emmanuel Macron et Angela Merkel étaient des chefs d’Etats européens dignes de ce nom voici ce qu’ils auraient du proposer au Conseil européen à Bruxelles en réponse au choc provoqué par la sortie du Royaume uni de l’Union européenne : la fusion de l’Allemagne et de la France en un seul Etat, en une seule nation. A charge pour les autres pays de venir se fondre ultérieurement à cette entité si ils devaient en manifester le désir. Bien entendu, ce projet prendrait des années et au final les peuples allemands et français seraient consultés, le même jour, pour accepter ou refuser cette fusion historique. Mais un cap cohérent serait fixé.

    La naissance de ce nouvel Etat devrait se faire sur des bases identitaires. Sa politique économique et diplomatique devrait uniquement prendre en compte les intérêts des Européens puisque sa vocation ultime serait de s’élargir à l’ensemble du continent, Russie comprise. La soumission à Washington serait proscrite. L’immigration fermement contrôlée et strictement limitée. La réémigration encouragée. Nous entendons déjà les ricanements de ceux qui diront : « Ce n’est pas avec Merkel et Macron que cela arrivera ». Oui, sans aucun doute. Mais Merkel et Macron ne sont que de passage. Si l’outil est bon, il pourra permettre à d’autres de faire prospérer nos idées et de les appliquer. L’Union européenne d’aujourd’hui est un mauvais outil au service d’une mauvaise cause. Un outil dangereux car l’UE à la sauce bruxelloise est en train de détruire l’Europe, de détruire l’idéal identitaire européen qui est une belle idée. L’Union européenne est en train de diviser les Européens. Il devient urgent de changer l’outil pour sauver l’essentiel : la construction d’une Europe identitaire fédérale respectant les traditions et les intérêts des peuples européens.

    Laurent Dayona

  • La paille chypriote et la poutre turque

    Balk_en_splinter.jpgDans son édition du jeudi 4 juin 2020 Le Figaro a publié un article sur la crise sanitaire à Chypre et les tensions géopolitiques qui en découlent. Un article assez long sur cinq colonnes qui se conclu ainsi : « Pendant ce temps, la tension est toujours plus palpable sur l’île de l’amour, berceau supposé d’Aphrodite : lundi, une mosquée de la grande ville portuaire de Limassol a été vandalisée, bariolée de graffitis islamophobes et anti-immigration ».

    Faire passer les musulmans pour des victimes est une habitude dans la presse française. Mais le faire à Chypre, qui plus est dans le domaine religieux et/ou culturel, est d’une indécence folle. Là où une mosquée est bariolée dans la partie sud, des dizaines et des dizaines d’édifices religieux chrétiens ou culturels ont été détruits ou sérieusement endommagés dans la partie nord sous occupation turque. Mais de cela bien entendu pas un mot. Pas le moindre petit rappel. Ainsi, le Français qui n’a pas notre connaissance de la situation géopolitique à Chypre ne retiendra qu’une chose : des vilains nationalistes chypriotes-grecs persécutent les gentils musulmans chypriotes. Alors pour combler les lacunes de l’article du Figaro et pour se convaincre de l'urgence de reconquérir ce territoire européen, nous vous invitons à visionner ce reportage édifiant. Afin de ne pas oublier.

    D.B.

  • « Arte, la télé qui vous manipule »

    Lors de mon dimanche de Pentecôte j’ai eu droit à une belle séance de manipulation sur la chaîne ARTE dans l’émission « Les petits secrets des grands tableaux, le négrier Turner 1840 ». Durant ce reportage on pouvait apprendre que le Royaume uni fut la première puissance européenne à mettre fin au commerce triangulaire en 1807. Mais non à l’esclavage puisqu’il faudra attendre 1833 pour que Londres y mette fin. Mais de cela il ne fut pas question. Uniquement de la fin du commerce triangulaire. Et le reportage de poursuivre en précisant que du fait de sa toute puissance maritime le Royaume Uni força les autres nations européennes à faire de même. La France mettant dix ans à suivre l’exemple. Cela nous transporte donc en 1817. Et voilà la manipulation. En vérité la traite négrière fut interdite le 29 mars 1815, quand Napoléon revint au pouvoir lors des Cent-Jours, et fut confirmé par l'ordonnance royale du 8 janvier 1817 et la loi du 15 avril 1818 sous Louis XVIII. Mais c’est bien l’empereur Napoléon 1er, sous l’influence du libéral Benjamin Constant, qui décida d’abolir ce commerce. Sauf que cela ne cadre pas avec l’image véhiculée par nos médias qui veulent que nous ne conservions de Napoléon 1er que le souvenir de l’homme qui rétablit l’esclave en France en 1802 après son abolition par la Révolution française.

    Sans Jamais vraiment nous préciser les conditions et les raisons qui ont conduit à la réintroduction de cette pratique ignominieuse. Sous l’influence d’un fort lobby colonial sous la direction du deuxième consul Cambacérès et de Talleyrand, ministre des Relations extérieures, sans parler de son épouse créole Joséphine, le jeune Premier consul se retrouvait face à une situation chaotique dans les confettis de l’Empire colonial. Outre que l’esclavage ne fut jamais abolit dans de nombreux territoires en dépit des décisions révolutionnaires comme à La Réunion ou en Martinique, cette dernière n’hésitant pas à se soumettre temporairement à la couronne britannique qui n’avait pas aboli l’esclavage, Napoléon Bonaparte devait également faire face au mécontentement des colons qui, en contrepartie, n’avaient reçu aucune compensation financière. Le Premier consul qui ambitionnait encore de rivaliser avec le Royaume uni sur les mers en rétablissant un empire colonial ne vit dans le rétablissement de l’esclavage qu’un moyen politique pour rétablir l’autorité de la métropole sur son empire. Sa décision fut pragmatique et non idéologique comme certains révisionnistes des temps modernes se plaisent à le dire.

    L’abolition de la traite négrière découla de la même approche pragmatique. La France n’étant plus en capacité de rivaliser depuis longtemps avec l’Angleterre sur les mers. Le décret impérial du 29 mars 1815 entérina ainsi l’abolition de ce sinistre commerce comme le prouve le document ci-dessous.

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    Cependant après la défaite de Napoléon à Waterloo, le roi Louis XVIII de retour au pouvoir décida que tous les actes de celui que les Bourbons considéraient comme un « usurpateur » étaient illégitimes. Et c’est ainsi qu’il faudra attendre l’ordonnance royale du 8 janvier 1817 pour que Louis XVIII interdise à son tour l’introduction d’esclaves dans les colonies françaises. Ce qui permet à ARTE en 2020 de nous manipuler mine de rien en affirmant que la France avait suivi le Royaume uni dix ans plus tard en passant totalement sous silence la décision impériale et le rôle précurseur de Napoléon 1er. Une belle fake news historique provenant pourtant d’un média tout ce qu’il y a de plus mainstream....

    D.B.

  • Pour une partition de la Nouvelle-Calédonie

    62C795FA-529C-4C54-AC43-3D349C4AE98C.pngQue devra faire l’Europe, une fois unie, de ses possessions d’outre-mer ? La question n’est pas simple et la réponse ne peut-être que polymorphe. Si dans de nombreuses situations l’indépendance de ces territoires pourra être rapidement proclamée comme dans le cas de Mayotte, de la Guadeloupe ou de Wallis-et-Futuna par exemple, d’autres territoires pourront être conservés comme Saint-Pierre et Miquelon, les Kerguelen, le Groenland, les Malouines (les îles Falkland) ou Sainte-Hélène. En revanche, dans certains cas, une position aussi tranchée ne pourra être tenue et une solution à la carte devra être trouvée. Il en va ainsi de la Nouvelle-Calédonie. Cette grande île a été en proie à des troubles dans les années 1980-1990 qui ont donné lieu à des épisodes de guerre civile avec de nombreux morts entre les indépendantistes kanaks et les loyalistes caldoches descendants des populations européennes. Si les accords de Matignon en 1988 ont réussi à clore ce chapitre douloureux la tension est toujours présente sur le territoire et la violence prête à reprendre à la moindre occasion. Seule la perspective des référendums sur l’indépendance semble maintenir la paix fragile entre les communautés rivales dans une forme d’attentisme malsain. Le premier en novembre 2018 a donné une nette majorité (56%) en faveur du maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française. Mais un second doit se tenir en octobre 2020 et même un troisième si son résultat devait encore confirmer le refus de l’indépendance.

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    Les positions entre les deux communautés sont si inconciliables qu’il est difficile de croire que le verdict du processus référendaire permettra aux vaincus d’accepter le résultat. Si l’indépendance devait être rejetée comme semble l’indiquer les projections électorales, il serait utopique de croire que cela mettrait fin aux revendications identitaires de la population indigène. À contrario, il serait étonnant que l’indépendance de l’île soit acceptée par les Caldoches sans provoquer de graves soubresauts d’autant plus qu’il s’agirait d’une véritable surprise. Dans ces conditions que faire ? La seule solution est d’envisager et de préparer dès maintenant la partition de l’île. Seul moyen d’anticiper et de prévenir les frustrations et les violences qui ne manqueront pas de surgir dans le camp des vaincus du processus électoral. La Nouvelle-Calédonie est aujourd’hui divisée en trois provinces : dans celle du Sud, la plus peuplée et la plus dense (199 983 habitants en 2014), les anti-indépendantistes y ont toujours été nettement majoritaire. La province du Nord, moins peuplée (50 487 habitants en 2014) a toujours été très majoritairement en faveur de l’indépendance. Il en est de même pour la troisième province, celle des îles Loyauté, peuplée par 18 297 habitants en 2014.

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    L’Europe accordera l’indépendance aux provinces du Nord et des îles Loyauté et conservera la province du Sud. Dans cette dernière, la nouvelle nationalité européenne ne sera accordée qu’aux caldoches descendants des colons européens. Les personnes résidantes sur ce territoire mais n’ayant pas la nationalité européenne pourront y rester et y travailler si elles le souhaitent mais ne pourront pas participer aux élections. Des transferts de populations devront être organisées pour les membres de la communauté kanak vivant dans le Sud et qui désireront vivre dans les territoires indépendants et réciproquement pour les Caldoches vivant dans les provinces indépendantes et qui souhaiteront rejoindre le territoire européen. Il va de soi que l’intégrité physique des minorités qui auront décidé de rester dans les différents territoires devra être préservée. Les relations économiques et diplomatiques futures entre la partie européenne de l’ancienne Nouvelle-Calédonie et les territoires indépendants kanaks devront faire l’objet de négociations entre les deux entités. Enfin, l’exploitation de la principale richesse de l’île, le nickel, se fera séparément en fonctions des ressources présentes dans chacun des territoires. En fonction de l’évolution des relations ultérieures entre les deux nations une coopération économique profitable aux deux partenaires pourra être envisagée.

    D.B.

  • Tour d’Europe des bonnes nouvelles

    Hongrie : retour à la normale. Le parlement hongrois a en effet adopté le 19 mai par 134 voix contre 56 la proposition de loi déposée fin mars par le vice-premier ministre Zsolt Semjén visant à ne plus autoriser l’officialisation du changement de sexe. Dorénavant, c’est à nouveau dans tous les cas « le sexe biologique en fonction de ses caractéristiques principales et de son génome », celui constaté à la naissance, qui figurera sur les papiers d’identités des citoyens hongrois, indépendamment de leur pratique vestimentaire, de leur état d’esprit du moment voire d’éventuelles opérations chirurgicales, traitements hormonaux, etc., ayant pour but de modifier l’aspect naturel des organes génitaux.

    Grèce (1) : la Grèce a pressé fin mai le Royaume-Uni de lui restituer les marbres du Parthénon, exposés au British Muséums de Londres, profitant d'un regain d'intérêt international à la faveur de la réouverture du site antique, fermé durant l'épidémie de nouveau coronavirus. Ces frises antiques - dont des représentations de batailles mythiques entre Grecs et centaures - ont été détachées du Parthénon et expédiées au Royaume-Uni au début du XIXe siècle par le diplomate britannique Lord Elgin. Si la Grèce privilégie la voie diplomatique par l’intermédiaire de l’UNESCO pour récupérer son bien au détriment de la voie judiciaire, elle n’en reste pas moins fermement et logiquement déterminée à récupérer son patrimoine.

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    Grece (2) : autre combat ô combien légitime de la part d’Athènes est celui qui consiste à lutter contre le projet de l’islamiste qui dirige la Turquie de transformer la basilique Sainte-Sophie de Constantinople en mosquée. Vendredi dernier, pour la première fois depuis 87 ans, un imam a récité une sourate du Coran dans la basilique. Ce petit événement a aussitôt entraîné une juste réplique de la Grèce par l’intermédiaire du porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, qui a rappelé que « Sainte-Sophie est un monument mondial du patrimoine culturel » qui ne doit pas être instrumentalisé. Si Athènes a raison de remettre le gouvernement turc à sa place il faut cependant garder à l’esprit que les 4 millions de touristes qui visitent chaque année l’édifice, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO est une source de revenus considérables pour la Turquie qui se tarirait si le projet de Recep Tayyip Erdogan de transformer la basilique en mosquée devait voir le jour. Cependant, le meilleure moyen pour que ce danger soit définitivement écarté reste pour les Européens de reconquérir la partie européenne de Constantinople ainsi que l’ensemble des territoires européens sous occupation turque.