Hongrie : retour à la normale. Le parlement hongrois a en effet adopté le 19 mai par 134 voix contre 56 la proposition de loi déposée fin mars par le vice-premier ministre Zsolt Semjén visant à ne plus autoriser l’officialisation du changement de sexe. Dorénavant, c’est à nouveau dans tous les cas « le sexe biologique en fonction de ses caractéristiques principales et de son génome », celui constaté à la naissance, qui figurera sur les papiers d’identités des citoyens hongrois, indépendamment de leur pratique vestimentaire, de leur état d’esprit du moment voire d’éventuelles opérations chirurgicales, traitements hormonaux, etc., ayant pour but de modifier l’aspect naturel des organes génitaux.
Grèce (1) : la Grèce a pressé fin mai le Royaume-Uni de lui restituer les marbres du Parthénon, exposés au British Muséums de Londres, profitant d'un regain d'intérêt international à la faveur de la réouverture du site antique, fermé durant l'épidémie de nouveau coronavirus. Ces frises antiques - dont des représentations de batailles mythiques entre Grecs et centaures - ont été détachées du Parthénon et expédiées au Royaume-Uni au début du XIXe siècle par le diplomate britannique Lord Elgin. Si la Grèce privilégie la voie diplomatique par l’intermédiaire de l’UNESCO pour récupérer son bien au détriment de la voie judiciaire, elle n’en reste pas moins fermement et logiquement déterminée à récupérer son patrimoine.
Grece (2) : autre combat ô combien légitime de la part d’Athènes est celui qui consiste à lutter contre le projet de l’islamiste qui dirige la Turquie de transformer la basilique Sainte-Sophie de Constantinople en mosquée. Vendredi dernier, pour la première fois depuis 87 ans, un imam a récité une sourate du Coran dans la basilique. Ce petit événement a aussitôt entraîné une juste réplique de la Grèce par l’intermédiaire du porte-parole du gouvernement grec, Stelios Petsas, qui a rappelé que « Sainte-Sophie est un monument mondial du patrimoine culturel » qui ne doit pas être instrumentalisé. Si Athènes a raison de remettre le gouvernement turc à sa place il faut cependant garder à l’esprit que les 4 millions de touristes qui visitent chaque année l’édifice, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO est une source de revenus considérables pour la Turquie qui se tarirait si le projet de Recep Tayyip Erdogan de transformer la basilique en mosquée devait voir le jour. Cependant, le meilleure moyen pour que ce danger soit définitivement écarté reste pour les Européens de reconquérir la partie européenne de Constantinople ainsi que l’ensemble des territoires européens sous occupation turque.