Imperium EuropaBlog pour un Etat européen uni2024-03-08T15:34:59+01:00All Rights Reserved blogSpiritHautetforthttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlUn mensonge récurrenttag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-08-23:62590302020-08-23T09:57:04+02:002020-08-23T09:57:04+02:00 Il est des légendes qui ont la vie dure. A l’occasion des manifestations...
<p class="p1"><span class="s1"><img id="media-6163771" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/02/00/1067977289.png" alt="FB9B2FA2-2ABD-417D-87C7-40E374DD16E2.png" />Il est des légendes qui ont la vie dure. A l’occasion des manifestations contre la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko de nombreux journaux français ont ressorti le poncif d’un pouvoir russe qui s’opposerait à ce que tout pays appartenant à<span class="Apple-converted-space"> </span>sa sphère d’influence puisse se rapprocher de l’Union européenne. Et de nous rappeler qu’il en fut ainsi en Ukraine en 2014. Mais nos journalistes en écrivant cela manipulent les faits. Si Vladimir Poutine s’oppose en effet à tout rapprochement de l’Ukraine ou de la Biélorussie avec Bruxelles ce n’est pas par opposition à la famille européenne. Si Moscou trace une telle ligne rouge c’est uniquement à cause du corollaire qui accompagne toute adhésion à l’UE qui veut que cela se finisse par une appartenance à.... l’OTAN.<span class="Apple-converted-space"> </span>Contrairement à ce qu’écrivent les journalistes, et ils le savent très bien, les crises en Géorgie ou en Ukraine découlent uniquement des perspectives d’adhésion de ces pays à l’Alliance Atlantique. Si les Européens n’étaient pas soumis militairement et géopolitiquement aux intérêts de Washington<span class="Apple-converted-space"> </span>la Russie n’appréhenderait pas toutes ces crises de la même manière. Il faut faire preuve d’une mauvaise foi évidente pour prétendre le contraire.</span></p><p class="p3"><span class="s2">D.B.</span></p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlMes amis Biélorusses si vous saviez la chance que vous avez....tag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-08-16:62578702020-08-16T22:16:25+02:002020-08-16T12:54:00+02:00 L’année de mes 19 ans un événement géopolitique considérable s’est déroulé...
<p class="p3"><span class="s2"><img id="media-6161988" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/02/01/628650325.jpeg" alt="D977B485-9C61-46A4-BF25-923BF0D96D93.jpeg" />L’année de mes 19 ans un événement géopolitique considérable s’est déroulé : l’effondrement du bloc communiste. J’ai vibré comme jamais, l’oreille collé au transistor branché sur France Info, suivant la révolte des Allemands de l’Est qui entraîna la chute du mur de la honte. Je n’ai sans doute jamais été aussi heureux politiquement. Un monde nouveau s’ouvrait et un intellectuel proclamait même « la fin de l’histoire ».<span class="Apple-converted-space"> </span>Qu’on est naïf à 19 ans.... Aujourd’hui j’en ai 50 et les événements en Biélorussie suscite en moi de l’agacement. Qu’a-t-il donc bien pu se passer ?</span></p><p class="p1"><span class="s1">La démocratie est un luxe. En effet, lorsqu'on regarde une carte du monde on constate que les démocraties sont minoritaires à la surface du globe. Et si on considère qu'une démocratie ne se définit pas uniquement par des élections libres mais par un ensemble de critères rigoureux, alors les démocraties à l'image de celles qui existent en Europe sont finalement assez rares. Or, comme chacun sait, ce qui est rare s'apparente souvent à du luxe. Nos démocraties européennes sont une exception et certainement pas la norme comme nous sommes trop souvent portés à le croire. Une exception fragile.<br /><br />On a tendance à considérer que le luxe est secondaire. Qu'il n'est pas fondamental. Je partage cet avis. Le luxe ne peut prospérer que durant des périodes d'expansion et/ou des périodes pacifiques. <strong>Il nécessite également un concensus de la société qui l'abrite pour pouvoir s'épanouir</strong>. Mais que survienne une crise majeure et alors le luxe apparaît pour ce qu'il est : un accessoire inutile qu'il convient de mettre provisoirement entre paranthèses afin de sauvegarder l'essentiel. C'est exactement le dilemme que nous allons devoir résoudre dans nos démocraties européennes.<br /><br />L'essentiel pour moi n'est pas et ne sera jamais une forme de gouvernance même si je suis convaincu que de tous les régimes la démocratie est le meilleur des systèmes. <strong>La démocratie ne peut-être en aucune manière la cause d'un processus vertueux mais simplement sa conséquence. Une forme de récompense pour les peuples dans un espace civilisationnel donné</strong>.</span></p><p class="p1"><span class="s1">L'essentiel c'est notre héritage culturel, historique, philosophique et spirituel </span><span class="s3">qui a permis la naissance de nos démocraties modernes</span><span class="s1"> et a fait ce que nous sommes : des Européens libres. <strong>Nos démocraties modernes sont l'aboutissement d'une longue maturation</strong>. </span><span class="s3"><strong>L'essentiel est donc notre patrimoine civilisationnel commun</strong></span><span class="s1">. C'est justement cet héritage qui est aujourd'hui remis en cause par le totalitarisme islamiste et la substitution de population qui l'accompagne. Un totalitarisme inédit sur notre continent. Car si au cours du XXème siècle le fascisme, le nazisme et le communisme ont pu à tour de rôle menacer nos démocraties aucun n'a pu nous couper de nos racines. Ainsi la démocratie a pu à chaque fois renaître de ses cendres. <strong>Mais le totalitarisme islamiste a pour objectif d’accélérer la substitution d’une population à une autre dans toute l’Europe et donc d’une civilisation par une autre. Une civilisation étrangère à la démocratie.</strong> S'il venait à l'emporter un Français du XXIIème siècle n'aurait plus rien en commun avec ceux qui l'ont précédé. </span><span class="s4"><strong>En coupant progressivement les Européens de leur matrice civilisationnelle tout retour à la démocratie deviendrait impossible</strong></span><span class="s1"><strong>. Une coupure irréversible dans notre histoire se serait accomplie. Il s'agirait de la fin de notre histoire et du début d'une autre</strong>. C'est ce qu'a parfaitement ressenti le journaliste italien Giulio Meotti lors de son reportage sur Rotterdam et publié par le quotidien italien "</span><span class="s5">il Foglio</span><span class="s1">" le 14 mai 2009 : "</span><span class="s4">Ce qui frappe le plus quand on entre dans la ville en train, ce sont les mosquées énormes, fascinantes, dans un paysage verdoyant, luxuriant, boisé, humide : </span><span class="s3">on dirait des corps étrangers par rapport au reste</span><span class="s1">."<br /><br />A ce stade se pose la question fondamentale : en quoi la démocratie est-elle incapable de nous protéger de ce totalitarisme ? C'est que ce dernier, à la différence des totalitarismes du XXème siècle, n'est pas en opposition frontale avec la démocratie mais se sert de cette dernière pour la pervertir. Les islamistes utilisent nos valeurs démocratiques pour les retourner contre nous. Nos démocraties sont en effet basées sur la tolérance, le respect de l'autre, le respect des minorités. Mais nos démocraties reposent également sur le principe de la majorité. La loi du nombre. C'est en jouant avec ces deux principes que les islamistes referment progressivement leur piège sur nos sociétés ouvertes.<br /><br />Ces dernières ont accueilli des populations immigrées, essentiellement musulmanes, et au nom du principe du respect des minorités et des différences culturelles et religieuses nos démocraties n'ont pas voulu imposer l'assimilation. Comme le souligne Michel Gurfinkiel partout où ces populations n'ont pas souhaité s’intégrer au pays d’accueil, elles ont pu le faire sans subir aucune mesure de rétorsion. C'est même tout le contraire qui s'est produit : c'est souvent les sociétés d'accueil qui se sont progressivement adaptées à ces nouvelles populations. Et c'est ainsi qu'au fur et à mesure que l'immigration musulmane est devenu de plus en plus massive que sont progressivement apparues des revendications communautaristes et religieuses de plus en plus radicales. Au nom du principe démocratique du respect des minorités, de la tolérance, de l'anti-racisme (dévoyé) etc... nous sommes allés de capitulation en capitulation...</span></p><p class="p4"><span class="s1">Mais comme dit plus haut la démocratie c'est également la loi du nombre. Un cocktail détonant avec l'idéologie islamiste qui veut que </span><span class="s4">toute minorité musulmane devenue majoritaire sur une portion de territoire d'un Etat impie se doit de réclamer l'indépendance ou l'autonomie </span><span class="s3">afin de vivre selon les préceptes de l'islam</span><span class="s1">. Dès lors pour les islamistes le droit des minorités ne comptent plus. Evaporé... Seul importe désormais la loi de la majorité. Comment pourra-t-on s'opposer aux revendications islamistes qui ne manqueront pas de survenir dans les prochaines années lorsqu'ils deviendront majoritaires dans des communes ou des départements ? Même si ces revendications seront contradictoires avec nos valeurs démocratiques elles s"appuieront néanmoins sur la base sur laquelle repose toute démocratie : la loi du nombre. </span></p><p class="p1"><span class="s1">C'est ce processus pervers qu'à parfaitement résumé le journaliste américain Christopher Caldwell dans son enquête sur l’immigration islamique en Europe "</span><span class="s5">Reflections on the Revolution in Europe</span><span class="s6">" : "</span><span class="s4">On peut affirmer avec certitude que l’Europe ne sortira pas indemne de sa confrontation avec l’islam. A l’heure actuelle, c’est à l’islam et non à la civilisation européenne ou ses valeurs démocratiques que les immigrants accordent une légitimité politique… </span><span class="s3">Ils acceptent les institutions européennes dans la mesure où celles-ci ne freinent pas l’expansion de l’islam. Ils les rejettent quand elles deviennent un obstacle</span><span class="s6">."</span><span class="s1"><br /><br />Il est vain d'attendre de la démocratie une solution miracle. Ses contradictions transforme ce qui était une force en une faiblesse mortelle lorsqu'elle se trouve confrontée à l'implantation d'un islamisme conquérant et à une immigration extra-occidentale de masse qui refuse de s'assimiler. Un islamisme conquérant qui se sert de nos valeurs de tolérance et d'ouverture, gràce à l'aide d'une idéologie prétendument "antiraciste", "sans-frontiériste" et acquise au relativisme multiculturel, pour imposer les valeurs d'une société close et sectaire. Un islamisme conquérant qui une fois devenu majoritaire empêchera tout retour en arrière... au nom de la démocratie et de la loi du nombre.<br /><br />Dans ces conditions lorsque je vois des milliers de Biélorusses qui descendent dans les rues pour réclamer la démocratie cela ne me fait plus vibrer. Quelle démocratie ? Celle qui prépare notre tombeau ?<span class="Apple-converted-space"> </span>Et à ceux qui me diront que la démocratie peut parfaitement être compatible avec la conservation de notre identité en citant en exemple la Pologne ou la Hongrie je leur répondrai que ces démocraties ne sont pas à l’image de leurs cousines occidentales et qu’au demeurant le principe démocratique implique par nature le changement. En un mot ni le PIS polonais ni Viktor Orban ne sont éternels. Leur départ inéluctable décidé par les urnes marquera sans nul doute un retour de balancier qui balayera leur héritage. Alexandre Loukachenko n’est pas un saint. C’est un dictateur, c’est entendu. Mais il a le mérite de sauvegarder l’essentiel même si cela est peut-être « à l’insu de son plein gré ». Puissent les Biélorusses s’en rendre compte avant qu’il ne soit trop tard.<br /></span></p><p class="p1"><span class="s1">D.B.</span></p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlLe nationalisme espagnol favorise la vassalisation de l’Europe et sa submersion démographiquetag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-08-03:62554992020-08-03T18:02:17+02:002020-08-03T18:02:17+02:00 Le parti nationaliste Vox vient de demander un renforcement des relations...
<p class="p1"><span style="text-decoration: line-through;"><img id="media-6158901" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/00/00/1075253420.png" alt="F592BC3D-9EDD-4791-896C-9581746062AB.png" /></span>Le parti nationaliste Vox vient de demander un renforcement des relations entre l’Espagne et les États-Unis pour faire face à l’effort militaire engagé par le Maroc et l’Algérie ces dernières années selon le journal ABC. Afin de justifier ses propositions, Vox souligne que le Maroc a considérablement augmenté ses capacités militaires et dispose déjà d’une armée qui, avec 200 000 soldats, est parmi les plus modernes d’Afrique. Pour les nationalistes espagnols les relations avec les USA « sont essentielles pour assurer un soutien en cas de conflit avec les nations voisines ou pour revendiquer la souveraineté espagnole sur des territoires ou les eaux adjacentes au Maroc ». Il est déplorable de voir que des nationalistes espagnols préfèrent remettre la défense de leur pays entre les mains des États-Unis plutôt que de privilégier une alliance entre les nations européennes. D’autant plus que la protection des États-Unis est toute théorique. La Grèce membre de l’OTAN peut témoigner ces dernières semaines que Washington se garde bien de freiner les provocations de plus en plus agressives de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan en Méditerranée orientale. Un exemple que ferait bien de méditer nos nationalistes espagnols....</p><p class="p3"><span class="s2">Mais non content de renforcer la vassalisation de leur pays vis-à-vis des Etats-Unis, Vox veut favoriser la submersion démographique de notre continent en affirmant que le renforcement des relations militaires avec Washington permettra à l’Espagne de maintenir sa supériorité militaire en Méditerranée occidentale pour « assurer sa souveraineté sur les villes autonomes de Ceuta et Melilla, et sur l’archipel des Canaries ». Quelle grossière erreur. Ceuta et Melilla doivent être rendues au Maroc. Ces deux enclaves sont aujourd’hui des portes d’entrée pour l’immigration clandestine. Régulièrement des hordes de migrants forcent les barrières séparant ces deux villes du reste du territoire marocain. Et bien entendu, une fois en territoire espagnol ces migrants ne sont pas renvoyés. La plupart vont poursuivre leur voyage pour se répandre dans la péninsule ibérique ou dans le reste de l’Europe. Mais outre que ces deux villes sont des passoires migratoires, elles ne sont nullement européennes. Ni géographiquement, ni démographiquement. À Ceuta, les musulmans représentent déjà 45 % de la population. Pour Melilla c’est encore pire puisque on estime que les musulmans représentent 50 % de la population. Dans ces conditions quel est l’interêt de vouloir conserver ces territoires ?</span></p><p class="p3"><span class="s2">D.B.</span></p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlXinjiang : les Européens doivent cesser leurs jérémiadestag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-08-01:62550832020-08-01T13:21:36+02:002020-08-01T13:19:00+02:00 La dictature communiste chinoise perpètre-t-elle un génocide contre la...
<p class="p1"><img id="media-6158288" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/01/01/4130134274.png" alt="85E4A423-299D-4685-BE22-1238C52DE066.png" />La dictature communiste chinoise perpètre-t-elle un génocide contre la minorité musulmane dans la province du Xinjiang ? Difficile à dire. Les informations sont à ce stade parcellaires et contradictoires. En revanche il est évident que le régime chinois exercent à l’encontre de la communauté des Ouïghours une répression féroce aussi bien sur un plan culturel, politique ou religieux. La Chine prouve ainsi qu’elle reste une dictature communiste impitoyable dans la pure tradition des nombreux crimes qu’elle a déjà pu commettre au Tibet ou à l’encontre de sa propre population durant ces dernières décennies. Seuls les idiots qui nous ont vendu ces dernières années une Chine communiste prétendument assagie par la mondialisation seront surpris de ce cruel retour aux fondamentaux par les dignes successeurs de Mao.</p><p class="p3"><span class="s2">Depuis plusieurs semaines une campagne de presse prend de l’ampleur pour que les Européens interviennent, notamment en imposant des sanctions économiques à la Chine. Ce que les partisans de cette stratégie n’ont pas compris c’est que Pékin se moque totalement de la position de l’Europe. En réprimant avec la plus extrême sévérité la minorité musulmane dans l’ouest du pays, Xi Jinping adresse un message à l’ensemble de la Oumma. La Chine n’acceptera aucun séparatisme religieux et communautaire sur son territoire. Et pour bien se faire comprendre elle adresse le seul message que la Oumma respecte : celui du rapport de force. Voilà une attitude que les Européens devraient méditer alors qu’ils doivent faire face à une attitude de plus en plus agressive de la part de la Turquie. D’autant plus que le message chinois semble avoir été parfaitement reçu puisque 46 pays ont récemment approuvé dans une lettre l’approche menée par le gouvernement chinois dans "sa lutte contre le terrorisme et le séparatisme" au Xinjiang. Parmi ces pays signataires on trouve<span class="Apple-converted-space"> </span>plusieurs pays musulmans comme le Bahreïn, Oman, l'Iran, l'Iraq, le Pakistan, ou encore l'État de Palestine. Ces pays préfèrent sacrifier leur solidarité religieuse sur l’autel de leurs partenariat économique et/ou stratégique avec Pékin.</span></p><p class="p3"><span class="s2">Pékin adresse également un message à Londres et Washington. Les Britanniques et les Américains doivent comprendre que si la Chine est capable d’exercer la pire des répressions à l’égard de toute une population dans l’une de ses provinces elle ne reculera devant aucun moyen pour réprimer les manifestants démocrates à Hong Kong et à reprendre le contrôle de Taïwan lorsqu’elle jugera le moment venu. Quoi qu’il en coûte comme dirait Emmanuel Macron. Dans ces conditions les protestations des Européens vont apparaître très rapidement pour ce qu’elles sont : des gesticulations pathétiques. Car en vérité les Européens ne peuvent rien faire pour les musulmans du Xinjiang. Si les Européens veulent véritablement combattre Pékin qu’ils commencent par le faire sur les sujets qui les concernent directement en empêchant la prise de contrôle par des sociétés chinoises de pans entiers de nos secteurs économiques stratégiques. Et croyez moi, même là, la tâche sera rude. Mais au moins cette lutte servira la défense de nos intérêts. La protection des Ouïghours n’entre pas dans ce cadre. Il serait temps pour les Européens de grandir et de se comporter comme une véritable puissance et de cesser les jérémiades inutiles.</span></p><p class="p3"><span class="s2">D.B.</span></p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlBarkhane et la légende de l’uranium nigérientag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-07-28:62544022020-07-28T23:29:27+02:002020-07-29T10:27:00+02:00 Ceux qui suivent ce blog savent à quel point je suis opposé à la présence...
<p class="p1"><span class="s2"><img id="media-6157293" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/01/00/2528120437.gif" alt="1124C471-C0B4-4DA1-977B-9A575A4EBBB6.gif" />Ceux qui suivent ce blog savent à quel point je suis opposé à la présence militaire française au Mali. Je tiens cependant à faire une mise au point nécessaire. Depuis le début de l’intervention française en 2013 une légende perdure quant aux raisons de la présence de nos troupes au Mali. Nos soldats ne seraient pas présents pour s’opposer aux groupes armés islamistes mais pour sécuriser l'approvisionnement des centrales nucléaires françaises en uranium qui est extrait dans les mines du nord du Niger se trouvant à proximité immédiate du Mali. Théorie séduisante mais simpliste. Théorie que je n’ai jamais reprise en dépit de mon hostilité à la présence de nos troupes dans les sables maliens car elle est fausse. Tout d’abord la France n'a pas d’intérêts économiques dans la région sahélienne. Celle-ci ne représente que 0,25 % du commerce extérieur de la France (1) !!!! Concernant l'extraction d'or qui est la principale ressource d'exportation du Mali et du Burkina Faso, la France.... n’y participe pas. En effet, se sont des sociétés canadiennes, australiennes et turques qui possèdent le marché. </span><span class="s3">Un comble de voir que nos soldats participent à protéger les intérêts économiques d’un pays hostile comme la Turquie</span><span class="s2">. Quant au pétrole nigérien, là encore, la France est hors jeu. C’est la Chine qui l’exploite et qui compte dans un futur proche l’exporter.</span></p><p class="p3"><span class="s2">Reste la grande question de l’uranium nigérien qui serait, paraît-il, </span><span class="s3">indispensable</span><span class="s2"> au fonctionnement de notre parc nucléaire. C’est une légende. Ni plus ni moins. L’uranium nigérien n’est tout simplement plus rentable depuis l’effondrement des cours provoqué par l’accident de Fukushima en 2011 (deux ans avant l’intervention française) et qui a entraîné l’arrêt de 45 réacteurs nucléaires japonais ainsi que l’arrêt définitif de l’activité nucléaire de l’Allemagne d’ici 2022. Résultat : la société française Areva qui exploite l’uranium au Niger a décidé de fermer l’une de ses deux usines en 2021 et a considérablement diminué l’activité de la seconde. En outre, les 2.900 tonnes d’uranium produits par le Niger ne pèse pas très lourd au regard de la production mondiale qui représente 63.000 tonnes (2). Ce que les partisans de cette théorie conspirationniste se gardent bien de dire c’est que la France importe chaque année environ 8.000 tonnes d’uranium pour alimenter ses 58 réacteurs nucléaires. Le Niger ne représente que 32% de ses importations. Les 68 % restant provenant essentiellement du Kazakhstan, du Canada et de l’Australie soit les trois plus grands producteurs mondiaux. Si demain la France n’avait plus accès à l’uranium nigérien cela ne lui poserait AUCUN problème. Ni sur le plan de l’approvisionnement, ni sur un plan économique. À la différence du Niger....</span></p><p class="p3"><span class="s2">D.B.</span></p><p class="p2">(1) in revue d’histoire européenne, numéro 3, p. 16</p><p class="p3"><span class="s2">(2) Idem</span></p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlHong Kong n’est pas le problème de l’Europetag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-07-27:62541812020-07-27T21:09:04+02:002020-07-27T21:09:04+02:00 Il serait temps pour les Européens de comprendre que le temps des colonies...
<p class="p1"><img id="media-6156999" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/01/00/2211649074.jpeg" alt="2FC0FB96-6941-4FF3-B885-87148E7FF760.jpeg" />Il serait temps pour les Européens de comprendre que le temps des colonies est terminé. Non seulement il serait bien que des pays comme la France et le Royaume uni se débarrassent des derniers confettis de l’empire, à quelques exceptions près, mais il devient urgent pour les Européens de comprendre qu’ils ne sont en rien liés à leurs anciennes colonies. Celles-ci sont indépendantes et doivent s’assumer enfin comme telles. Nous n’avons aucun devoir envers ces pays auxquels nous avons laissé à notre départ des infrastructures solides, une économie florissante et des équipements modernes. Nous ne sommes pas responsable de l’incurie des dirigeants de ces pays qui ont dilapidé cet héritage en quelques décennies. Tant pis pour eux.</p><p class="p3"><span class="s2">Le cas de Hong Kong est différent sur ce plan. Cette ancienne colonie britannique est prospère et moderne. Pendant longtemps elle fut même un exemple démocratique dans la région. Mais la dictature qui domine la Chine a décidé de ne plus respecter les termes de l’accord de rétrocession de cette ancienne colonie de Sa Majesté. Pour moi il ne s’agit nullement d’une surprise. Il faut être stupide ou corrompu comme le sont certains politiciens français pour avoir cru en la parole de la dictature communiste qui règne à Pékin. On peut, bien entendu, regretter de voir s’éteindre une lueur démocratique dans la région mais l’Europe n’a ni les moyens ni le devoir de s’opposer à la volonté chinoise dans ce cas précis. Hong Kong est un problème interne à la Chine et ceux qui prétendent que nous devrions tout faire pour empêcher l’évolution actuelle sont au mieux des doux rêveurs, au pire des imbéciles en mal d’exhibition médiatique flatteuse.</span></p><p class="p3"><span class="s2">Il n’en reste pas moins vrai que les Etats-Unis qui sont en concurrence avec la Chine pour la suprématie mondiale tentent à la faveur des événements récents à Hong Kong d’entraîner l’Europe dans une nouvelle croisade pour la défense des intérêts de Washington. Ainsi le Secrétaire d’État américain, Mike Pompéo, a-t-il proposé la création d’une nouvelle alliance des démocraties pour contrer la montée en puissance de Pékin en Asie. Il fait notamment pression sur les partenaires européens au sein de l’OTAN. On voit bien ici toute l’incongruité pour les pays européens de rester dans une alliance qui risque désormais de les entraîner dans un conflit dans lequel leurs intérêts ne sont pas directement engagés. Si les Européens veulent faire la guerre qu’ils commencent par s’opposer à la Turquie en Libye où leurs intérêts stratégiques doivent être défendus.</span></p><p class="p3"><span class="s2">Si les Européens veulent vraiment s’opposer à la Chine communiste ils doivent s’éloigner de l’alliance américaine pour tendre les bras à la Russie afin de ne pas la précipiter dans les bras de Pékin comme c’est le cas actuellement du fait de la politique de Washington à l’encontre de Moscou. Cette situation est néfaste pour l’Union européenne et pour la Russie qui n’a en vérité rien à gagner d’une alliance avec la Chine communiste. Il s’agit pour elle d’un marché de dupes. En outre, l’Europe doit s’opposer à la prise de contrôle par la Chine de nombreux secteurs stratégiques de son économie. Qu’il s’agisse des ports (comme celui d’Athènes), des aéroports, du numérique à travers la 5 G etc.... L’Europe doit s’opposer à la dictature chinoise mais uniquement pour défendre ses intérêts et non ceux de Washington ou pour une cause perdue d’avance comme Hong Kong.</span></p><p class="p3"><span class="s2">Enfin, Hong Kong n’étant pas le problème de l’Europe, la proposition du Premier ministre britannique Boris Johnson d’offrir aux détenteurs hongkongais d’un passeport britannique d’outre-mer (</span><span class="s3">British national overseas</span><span class="s2">, BNO) la possibilité de résider sur le territoire britannique puis d’y demander la nationalité est hallucinante puisque cela s’adresse potentiellement à 2,9 millions de Hongkongais (sur une ville de 7,5 millions d’habitants) éligibles à ce document car nés avant la rétrocession ainsi qu’à leurs enfants. Cette proposition démente prouve une nouvelle fois que le Brexit n’est qu’une immense duperie. Les électeurs qui ont voté en faveur du Brexit l’ont fait essentiellement sur des critères identitaires. Sauf que les politiques en charge d’appliquer le résultat du référendum ne sont pas des identitaires mais des libéraux mondialistes. Les Britanniques croiseront moins de Polonais, de Roumains ou d’Ukrainiens. Mais seront-ils ravis de croiser davantage de Chinois, d’Indiens ou de Pakistanis ? Permettez-moi d’en douter....</span></p><p class="p2">D.B.</p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlQuittons le Mali et chassons la Turquie de Libyetag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-07-15:62518392020-07-15T13:59:46+02:002020-07-15T13:57:00+02:00 Les derniers soubresauts politiques à Bamako, capitale du Mali, prouvent...
<p class="p1"><span class="s1"><img id="media-6154052" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/00/00/642412881.jpeg" alt="37C6B015-4372-4A67-8CFE-80F579F13C1E.jpeg" />Les derniers soubresauts politiques à Bamako, capitale du Mali, prouvent une nouvelle fois que l’intervention française aura été inutile, longue et coûteuse. Inutile car la présence des troupes françaises au Mali ne protège ni la France, ni l’Europe des attaques terroristes islamistes. Longue car cela fait maintenant 7 ans que nos troupes sont engluées dans le bourbier malien. Au départ le président français de l’époque, François Hollande, assurait que l’armée française ne serait présente que quelques mois puis son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, affirma que si la France n’avait pas vocation à rester éternellement au Mali, elle resterait néanmoins en première ligne jusqu’à l’intervention des forces africaines. Celles-ci sont venues et.... l’armée française est toujours présente. La raison en est simple. Le Mali n’est pas un pays. C’est un artefact occidental. Celui-ci n’est viable ni sur le plan politique, ni sur le plan ethnique et encore moins sur un plan économique. Il ne peut donc y avoir de solutions pérennes dans le cadre des frontières actuelles. Mais est-ce le problème des Européens ? NON. Coûteuse enfin puisque l’opération </span><span class="s2">Barkhane</span><span class="s1"> lancée le 1er août 2014 à la suite des opérations Serval et Épervier de 2013 se fait pour la modique somme de 600 millions d’euros par an ! La France gaspille ainsi 600 millions d’euros chaque année.... pour rien !</span></p><p class="p1"><span class="s1">Ces 600 millions annuels seraient bien plus utiles pour la défense de notre sécurité et de nos intérêts géopolitiques si nous les utilisions pour combattre la présence turque en Libye. Chasser les Turcs de Libye et laisser carte blanche à l’Algérie au Mali feront davantage pour pacifier ce pays et lutter contre les islamistes que la présence de nos milliers de soldats. En outre, il devient urgent pour l’Europe de stopper Recep Tayyip Erdogan. Celui-ci ne respecte qu’une seule chose, la force. Se montrer faible face à un tel individu ne pourra que l’encourager à aller toujours plus loin dans les provocations. Le temps de la diplomatie est révolue. L’Europe ne peut laisser entre les mains de cet islamo-nationaliste la route migratoire africaine qui passe par la Libye. L’Europe doit soumettre la Libye à un embargo aérien et maritime à l’encontre des avions et des navires turcs voulant pénétrer dans ce pays. Si ces derniers devaient refuser d'obtempérer ils devraient être coulés ou abattus. C’est le seul moyen efficace pour empêcher les livraisons d’armes en provenance d’Ankara. Un ultimatum devra également sommer la Turquie de retirer ses troupes et les mercenaires syriens présents en Libye. Au-delà de l’ultimatum si ces troupes persistaient à rester sur le territoire libyen elles deviendraient des cibles légitimes pour les forces européennes.<br /></span></p><p class="p4"><span class="s3">Si les Européens ne stoppent pas rapidement Erdogan alors une guerre inévitable opposera la civilisation européenne à la Turquie. Tous les signes préfigurant cet affrontement sont déjà là. Son agressivité en Syrie, en Libye et en Iraq ; son chantage migratoire permanent à l’encontre des îles grecques ; les violations de plus en plus répétées de l’espace aérien et maritime de la Grèce ; ses revendications illégitimes sur les ressources gazières de Chypre qui s’accompagnent de violations multiples de l’espace maritime de ce membre de l’Union européenne dont elle persiste à ne pas reconnaître l’existence et à occuper illégalement la partie nord ; l’agression inédite contre un navire de la marine française en Méditerranée ; la transformation de Sainte Sophie en mosquée ; le réveil du front caucasien entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que tout cela relève d’une stratégie de la tension qui consiste à mettre les Européens devant le fait accompli en pariant sur la passivité et la lâcheté de ces derniers. La Turquie de Recep Tayyip Erdogan est entrée dans une spirale guerrière. Elle ne s’arrêtera pas toute seule. Il est temps de réagir. Plus nous attendront plus le prix sera élevé.</span></p><p class="p4"><span class="s3">D.B.</span></p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlLe Caucase, l’autre fronttag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-07-13:62514852020-07-13T15:12:39+02:002020-07-13T15:11:00+02:00 Les récents affrontements entre les armées arméniennes et azerbaïdjanaises...
<p class="p1"><img id="media-6153470" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/00/02/1918197427.png" alt="9BF36B6D-990A-4B75-AA25-A0BA38163FC0.png" />Les récents affrontements entre les armées arméniennes et azerbaïdjanaises sont venus nous rappeler que l’antagonisme entre l’Europe et la Turquie ne se limite pas aux Balkans ou aux terres sous occupation turque que nous devrons reconquérir mais qu’il se prolonge également dans le Caucase. Si l’Arménie n’est pas un pays européen sur un plan purement géographique puisqu’il se situe sur le versant asiatique de la chaîne caucasienne qui délimite la frontière entre l’Europe et l’Asie, il est cependant un pays européen sur le plan ethnique, culturel, religieux et historique. Il est du devoir de l’Europe d’assurer la défense de ce pays contre son adversaire azéri soutenu par son puissant parrain turc. Si Erevan peut compter sur la protection de la Russie, ce qui lui a permis jusqu’ici de résister aux ambitions néo-ottomanes dans la région je ne doute pas une seule seconde que les Arméniens verraient d’un très bon œil des troupes européennes dans la région. Leurs présences en Arménie seraient bien plus utiles pour la défense de nos intérêts que dans les sables maliens.</p><p class="p2">Malheureusement l’Union européenne, dans ce domaine comme dans tant d’autres, se montre incapable de faire prévaloir ses intérêts géopolitiques et civilisationnels en étant totalement assujettie à ceux de Washington. Ainsi, dans le conflit qui oppose l’Arménie à l’Azerbaïdjan, Bruxelles se garde bien de prendre position pour l’un ou l’autre camp. De son côté, la Turquie n’a pas les mêmes pudeurs et n’hésite pas à peser de tout son poids pour soutenir les troupes de Bakou comme vient encore de le rappeler le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué où il a exprimé son soutien à l'Azerbaïdjan, pays allié et turcophone : « La Turquie va rester, avec tous ses moyens, au côté de l'Azerbaïdjan dans sa lutte pour préserver son intégrité territoriale ». Ça au moins c’est clair ! Comme en Syrie, comme en Libye ou pour la reconquête des territoires perdus (Thrace orientale, nord de Chypre et Constantinople) la défense de l’Arménie passera par une alliance indispensable entre l’Europe et Moscou. Le jour où les Européens voudront bien se réveiller....</p><p class="p3">D.B.</p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlDe la haine en politiquetag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-07-12:62513192020-07-12T17:00:43+02:002020-07-12T17:00:43+02:00 Si j’en crois ce que j’entend depuis des années, par les médias, les...
<p class="p1"><span class="s1"><img id="media-6153210" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/00/01/201602878.png" alt="470BC928-7E8F-40AE-B7AD-377B18804F4B.png" />Si j’en crois ce que j’entend depuis des années, par les médias, les éditorialistes, les professeurs de l’Éducation nationale, les syndicats, les observateurs de la vie politiques etc.... la haine serait consubstantielle à notre camp (vous remarquerez au passage que Mao ou Pol Pot peuvent tuer des gens par millions ou Castro et Guevara par milliers mais qu’ils le font sans haine. Ces gens tuent.... mais sans haine. Je vous laisse méditer là-dessus). Nous serions donc des gens haineux par nature. Notre idéologie serait la marque même de la haine. Et pourtant.... Je pense que c’est tout le contraire. Si nous étions vraiment animés par la haine toute notre énergie, nos pensées, nos actions devraient être tendues vers l’accomplissement de notre objectif. Au lieu de cela notre camp passe son temps à se diviser, à se critiquer, à se chamailler. Prenons l’exemple de Daniel Conversano. Ce type est formidable, il fait un boulot extraordinaire pour notre cause, avec de faibles moyens et surmontant avec un courage, une abnégation et une énergie folle tous les obstacles que le système peut lui mettre sur son chemin. Nous devrions tous être derrière lui, le soutenir de manière inconditionnelle. Mais au lieu de cela un nombre non négligeable d’entre nous préfère ergoter sur sa coupe de cheveux, sur son passé chez Égalité et Réconciliation, sur ses racines italiennes (on se demande bien pourquoi d’ailleurs) et tout un autre tas de raisons aussi ridicules que futiles. Et malheureusement Daniel Conversano n’est qu’un exemple parmi d’autres. Je pourrai également évoquer le cas de Julien Rochedy. En face, nous n’observons rien de tout cela. Oh bien entendu des rivalités et des divisions existent. Il ne s’agit pas d’être naïf. Mais cela ne se fait jamais, je dis bien JAMAIS, au détriment de l’objectif final. Pourquoi ? Parce que leur taux de haine à notre encontre, envers nos idées, envers ce que l’on représente est si fort qu’il leur permet de ne jamais perdre de vue l’essentiel. NOUS COMBATTRE. Cette haine repose sur les deux piliers du combat politique radical moderne : le communautarisme et l’essentialisme. Nous pouvons observer la redoutable efficacité de ce diptyque idéologique à travers les récentes manifestions provoquées par la mort de l’afro-américain Georges Floyd. Le communautarisme permet de rassembler au-delà des divisions superficielles et l’essentalisme permet de désigner l’ennemi renforçant ainsi la cohésion du groupe. Chez nous c’est exactement l’inverse. Le communautarisme est inexistant et l’essentialisme donne lieu à des débats d’esthètes sans fin. Le superficiel prime sur le primordial. Pourquoi ? Parce que nous sommes trop gentils. Voilà la réalité. Trop polis, trop bien éduqués, trop civilisés. En un mot pas assez haineux. Seul un taux de haine aussi puissant que celui qu’on retrouve chez nos adversaires permettrait de nous concentrer sur notre objectif et de surmonter nos divisions ridicules. Reste à savoir si nous voulons ressembler à nos ennemis ?</span></p><p class="p1">D.B.</p>
Dayonahttp://imperiumeuropa.hautetfort.com/about.htmlLa seule réponse efficace au Brexit est une fusion entre l’Allemagne et la Francetag:imperiumeuropa.hautetfort.com,2020-06-21:62472122020-06-21T10:10:11+02:002020-06-21T10:09:00+02:00 Si j'avais été britannique j'aurai voté pour le Brexit car l’Union...
<p><img id="media-6147449" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://imperiumeuropa.hautetfort.com/media/02/00/4018223544.jpg" alt="th-280x1999-actualite_impots_impot_sur_le_revenu_14.jpg" />Si j'avais été britannique j'aurai voté pour le Brexit car l’Union européenne a dévoyé le projet européen qui devait être un projet identitaire pour et par les peuples européens. Elle a fini par le transformer en une entité mondialiste au niveau économique, cosmopolite au niveau identitaire et atlantiste au niveau géopolitique. Pire, Bruxelles a fait de la Russie une ennemie alors qu’elle aurait du au minimum en faire son alliée principale si ce n’est l’intégrer à son projet. Enfin, cette Union européenne est davantage une construction oligarchique et technocratique que démocratique.</p><p>Mais cela étant dit, je suis profondément européen. Je suis favorable à la construction d’un Etat fédéral européen. <strong>Si Emmanuel Macron et Angela Merkel étaient des chefs d’Etats européens dignes de ce nom voici ce qu’ils auraient du proposer au Conseil européen à Bruxelles en réponse au choc provoqué par la sortie du Royaume uni de l’Union européenne : la fusion de l’Allemagne et de la France en un seul Etat, en une seule nation</strong>. A charge pour les autres pays de venir <strong>se fondre</strong> ultérieurement à cette entité si ils devaient en manifester le désir. Bien entendu, ce projet prendrait des années et au final les peuples allemands et français seraient consultés, le même jour, pour accepter ou refuser cette fusion historique. Mais un cap cohérent serait fixé.</p><p><strong>La naissance de ce nouvel Etat</strong> devrait se faire sur des bases identitaires. Sa politique économique et diplomatique devrait uniquement prendre en compte les intérêts des Européens puisque sa vocation ultime serait de s’élargir à l’ensemble du continent, Russie comprise. La soumission à Washington serait proscrite. L’immigration fermement contrôlée et strictement limitée. La réémigration encouragée. Nous entendons déjà les ricanements de ceux qui diront : « Ce n’est pas avec Merkel et Macron que cela arrivera ». Oui, sans aucun doute. Mais Merkel et Macron ne sont que de passage. Si l’outil est bon, il pourra permettre à d’autres de faire prospérer nos idées et de les appliquer. <strong>L’Union européenne d’aujourd’hui est un mauvais outil au service d’une mauvaise cause</strong>. Un outil dangereux car l’UE à la sauce bruxelloise est en train de détruire l’Europe, de détruire l’idéal identitaire européen qui est une belle idée. L’Union européenne est en train de diviser les Européens. Il devient urgent de changer l’outil pour sauver l’essentiel : la construction d’une Europe identitaire fédérale respectant les traditions et les intérêts des peuples européens.</p><p>Laurent Dayona</p>