Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hongrie

  • Le nouveau procès de l'Est

    2019-09-gastineau-a-l-est-du-nouveau-5-plat-1-5d66a188f08e4.jpgLes deux Europe, de l’Est et de l’Ouest, sont-elles condamnées à se méconnaître et à s’exclure ? Pourquoi Bruxelles s’oppose-t-elle à Budapest, Varsovie ? Comment Viktor Orbán peut-il être si populaire dans son pays et autant combattu par l’Union européenne ? Pour quelles raisons le régime politique « illibéral », qui est jugé ici comme un danger pour la démocratie, est-il considéré là-bas comme une condition de la liberté ?

    C’est pour répondre à ces questions que Max-Erwann Gastineau a écrit ce livre. Du choc médiéval des empires et de l’avènement moderne des nations à la résistance au totalitarisme communiste et aux lendemains de la chute du Mur, il dresse la généalogie d’une autre culture, cousine et contradictoire avec la nôtre. Une culture où la tradition l’emporte sur le progrès, où la protection sur l’ouverture et où le politique sur le droit. Une culture que l’on croit si bien connaître qu’on en fait aisément le procès mais dont, en fait, on ignore l’essentiel.

    Sans idéalisation mais avec exactitude et sensibilité, mesurant les mémoires blessées et les préjugés hostiles de part et d’autre, entrant en dialogue avec Raymond Aron, Jürgen Habermas, mais aussi Milan Kundera et Czeslaw Milosz, Max-Erwann Gastineau nous entraîne dans un périple inattendu et passionnant au coeur de l’inconscient européen.

    Né en 1988, diplômé en histoire, Max-Erwann Gastineau est rédacteur en chef des pages politiques de la revue Limite et contributeur au Figaro Vox. Le Nouveau procès de l’Est est son premier essai.

  • Le réveil de la natalité hongroise

    977f2bc76f4928a862e9eb8f1a921ad74e03ca87 (1).jpegC’est une nouvelle que vous ne lirez pas dans vos quotidiens. D’une part parce qu’il ne saurait être question que vous puissiez lire le moindre commentaire positif concernant un gouvernement populiste, forcément diabolique et donc diabolisé, et d’autre part parce qu’elle va à l’encontre de l’idéologie véhiculée par les propriétaires de ces journaux. À savoir, favoriser l’immigration plutôt qu’une natalité indigène. Tout comme la fermeture des frontières était décrite comme impossible avant l’arrivée du coronavirus il est établi par ceux qui veulent formater nos esprits qu’il est impossible de relancer la démographie européenne.
     
    Qu’à cela ne tienne. Le gouvernement hongrois dirigé par le croquemitaine Viktor Orban est en train de démontrer le contraire. Refusant de suivre la solution choisie par de (trop) nombreux pays européens consistant à favoriser l’immigration pour inverser la tendance démographique, Budapest s’est lancé depuis 2010 dans une profonde réforme de la politique familiale. Pour ce faire le gouvernement a décidé de supprimer progressivement toutes les charges auxquelles les couples étaient confrontés lorsqu’ils voulaient des enfants en adoptant des mesures importantes : congés parental, subvention à domicile, construction de nouvelles garderies, soutien financier pour l’achat de voitures, reconversion professionnelle etc.... la liste est loin d’être exhaustive.
     
    Et les premiers résultats commencent à se voir puisque le nombre de mariage en Hongrie est aujourd’hui à son plus haut depuis 40 ans, le taux de fécondité à son haut depuis 20 ans et les divorces sont à leur plus bas depuis.... 60 ans. Tout cela a bien entendu des répercussions sur la natalité hongroise. Ainsi en janvier 2020 celle-ci a enregistré 9,4 % de naissances en plus par rapport à janvier 2019, 100 % de mariages en plus et le nombre des enfants par femme est passés de 1,4 à 1,6. Bien entendu la Hongrie part de très bas et en dépit de toutes ces bonnes nouvelles la courbe démographique de la Hongrie ne s’est pas encore inversée même si son déclin a nettement ralentit. Cependant le gouvernement hongrois prouve, par son volontarisme et ses mesures intelligentes, qu’il n’y a pas de fatalité.
     
    Si ces nouvelles sont excellentes pour tout Européen attaché à ses racines, sa culture et ses traditions, il en va tout autrement pour ceux qui ont choisi le suicide de leur nation. Ainsi l’ambassadeur de Hongrie en Suède a-t-il été convoqué pour s’entendre dire que les propos de Viktor Orban d’avoir « des vrais enfants hongrois » ainsi que sa politique familiale « puaient les années 30 ». Et oui, cela ne s’invente pas. Toujours la sempiternelle rengaine. Il est vrai que les dirigeants suédois ont choisi une approche radicalement différente pour lutter contre le déclin de la natalité avec les résultats que l’on sait.... En attendant le coronavirus en Hongrie a fait, à l’heure où j’écris ces lignes 272 morts et 2500 cas. Son gouvernement ayant décidé de fermer ses frontières et de confiner rapidement sa population. En Suède nous avons au même moment 2192 morts et 18177 cas. Son gouvernement ayant choisi de laisser ses frontières ouvertes et de ne pas confiner sa population. Pour une population quasiment équivalente dans les deux pays. Choisissez votre camp citoyens !
     
    D.B.